Hicham Aboud témoigne sur Ferhat Mehenni sur une chaîne de télévision algérienne

EXIL (SIWEL) — Il n’est pas Kabyle. Il est Chaoui. Il se dit algérien. Il est peiné d’avoir vu ses propres enfants se faire refuser les papiers algériens après qu’il ait eu maille à partir avec la famille Bouteflika. Il est un ancien agent de la DRS. Il a titillé la famille Bouteflika notamment au sujet des tendances sexuelles de Said Bouteflika, « soupçonné » d’homosexualité.

À ce propos, il a écrit une lettre ouverte à Said. Dans ce pays macho, a fortiori arabo-islamique où bien entendu, l’homosexualité n,existe pas, il s’est attiré les foudres de cette famille très resserrée au point que Said, le cadet, se permet de prendre les rênes du pouvoir algérien après l’AVC de son aîné Abdelaziz. Journaliste et éditeur de presse avec son journal « Mon Journal » ça ne s’invente pas, il a commis des articles « à tir larigot » sur tout ce qui bouge dans le clan au pouvoir.

Il s’appelle Hicham Aboud, un ex de la DRS, à ce titre il faut rester méfiant envers lui, mais il vient de défendre bec et ongles Mas Ferhat Mehenni devant un journaliste de la chaîne de télévision algérienne « El Hayat » diffusée, le 14 août 2018*. Et c’est tout à son honneur.

Dans cet entretien, quasiment, « yeux dans les yeux » il défend, parfois avec véhémence, Mas Ferhat Mehenni.

Hichem Aboud une bête féroce quand il s’agit de défendre ses idées où il promet de rendre dix coups quand il en reçoit un, décline tout son passé d’étudiant en sciences politiques avec Mas Ferhat Mehenni. Il rappelle que « Ferhat Mehenni, était (et il l’est toujours) un fervent militant des Droits de l’Homme, qu’il était un chanteur engagé quand d’autres étaient emportés par les envolées orientales romantiques d’un Marcel Khalifa, il était un fervent défenseur et combattant de la cause Amazigh« . Un combat dépassé aujourd’hui pour Mas Ferhat Mehenni qui inscrit cette lutte dans le format de l’indépendance de la Kabylie.

Dans cette entretien nous avons vécu un moment fort où Hicham Aboud rappelle que le père de Mas Ferhat Mehenni, Ameziane, mort au combat, les armes à la main, a été enterré par les femmes du village en l’absence d’hommes du village, tous au maquis, mobilisés et engagés dans le combat contre l’occupant Français.

Revenus aujourd’hui sous les oripeaux des Caporaux (Cabranes) de l’armée Française, pour occuper la Kabylie et ce pays appelé « Algérie » de façon encore plus perfide, violente et brutale, ces voyous, narcotrafiquants de leur état, abusent plus que tout de leur pouvoir.

Sur les présumés financements de la « main de l’étranger » un argument « bateau » dans lequel les voyous d’alger, trafiquants de cocaïne, tentent de noyer tous leurs adversaires politiques, Hichem Aboud apporte sa réponse. Il rappelle que Mas Ferhat Mehenni vit de ses propres deniers, grâce à son travail et aux royalties que lui procurent se ventes de CD et de livres et qu’avec les présumés 3 millions de dollars mensuels qu’il toucherait des marocains arabo islamiques (ennemis des Berbères) ou d’Israël, il aurait déjà investi et disposé de médias lourds.

En conclusion, dans cet entretien, en Chaoui affirmé, avec un tempérament d’acier, digne de sa lignée de Berbère, Hicham Aboud a mis au défi son interlocuteur, d’inviter Mas Ferhat Mehenni pour un entretien. Il faut souligner que toute les TV arabo islamiques, de tous ces pays arabes, promptes à dénoncer mas Ferhat Mehenni, aucune d’entre elles n’a eu le courage de réaliser une interview de ce grand combattant pour l’indépendance de la Kabylie.

À propos des questions concernant la politique étrangère et du financement de l’Anavad par de prétendus États, Mas Ferhat Mehenni a déjà répondu en rappelant que l’Anavad est souverain et libre dans ses décisions de nouer des relations politiques et diplomatiques avec tous les États et que toute éventuelle aide financière provenant de ces États que ce soit Israël, la France, le Maroc ou tout autre État est la bienvenue. L’Anavad n’a rien à cacher et Mas Ferhat Mehenni s’est rendu en Israël avec force publicité.
Soulignons à ce propos que l’État d’Israël disposait d’un bureau de liaison à Alger jusqu’au début des années 90. Cette information confidentielle été révélée par le diplomate Israélien, Kiîba Hassan, lors de l’entretien qu’il a accordé à Merzoug Touati…

Comme on dit « Bon sang ne saurait trahir » hier c’était son père Ameziane, qui est mort en combattant le colonialisme Français et aujourd’hui c’est son fils Ferhat qui reprend le Flambeau pour combattre le colonialisme algérien.

*https://www.youtube.com/watch?v=YLy0cV1uXQw

SIWEL 021600  SEP 18

Ferhat Mehenni interviewé par Hichem Aboud : « La répression ne nous fait pas peur. C’est à ceux qui la projettent d’en être eux-mêmes effrayés »