Du terrorisme de l’«État»* colonial algérien avec ses crimes massifs et de la Kabylie laïque qui lui résiste

CHRONIQUE  (SIWEL) — Après l’idiote islamiste, mère maquerelle des terroristes islamistes, et « souteneuse » de la polygamie, une insulte à la condition de la femme, ce sont deux qui, avec Belkhadem, forment le trio de l’alliance souteneuse de l’islamisme politique et terroriste, amis d’Erdogan, le génocidaire Turc des Kurdes à l’instar de ses ancêtres Ottomans de celui des Arméniens, qui vient accuser la Kabylie de terrorisme.

Ahmed Ouyahia le premier ministre algérien et président du RND et Abderrazak Makri président du Hamas ne demandent pas moins, au clan d’Oujda, entité mafieuse et terroriste, de traiter la Kabylie de pays terroriste à travers son légitime représentant le MAK.

Pour amplifier ces accusations Ouyahia, vient de déclarer que Mas Ferhat Mehenni « est une menace pour les algériens mais pas pour le pouvoir » invitant en creux les algériens à s’attaquer aux Kabyles, à l’instar de sa précédente déclaration où il demandait à ses relais KDS en Kabylie de s’en prendre aux Kabyles indépendantistes.
Voudrait-il déclencher une guerre civile qu’il ne s’y prendrait autrement, de toutes façons, il souligne bien que lui et son pouvoir ne sont pas mis en danger par Mas Ferhat Mehenni, donc c’est une affaire entre le peuple algérien et le peuple Kabyle et a ce pouvoir colonial de se poser en spectateur pour ensuite après des centaines de milliers de morts, il se présentera en sauveur et en médiateur à l’instar de ce qu’il a fait dans les années 90 où ce pouvoir colonial a déclenché un guerre civile qui a provoqué la mort de plus de 250 000 morts et de 70 000 disparus. L’effet pervers de cette déclaration confirme officiellement et à postériori toutes les analyses faites par des experts quant à la création de ces troubles criminels dans le but d’arrêter le processus démocratique entamé en 1988. La suite les algériens l’ont vécu dans leur chair et dans l’arrêt brutal de tout ce processus.

Le pouvoir colonial à travers Ouyahya, veut ainsi reproduire le scénario des années 90 et perpétuer ainsi sa main-mise sur ce pays.

La Kabylie, victime légendaire de la violence et du terrorisme d’état du clan d’Oujda est accusée ainsi d’être un pays terroriste. Il ne manque plus à l’appel que le terroriste Mezrag, qui a revendiqué, yeux dans les yeux, devant des millions d’algériens, l’assassinat de milliers d’algériens auxquels s’ajoutent ceux des services algériens qui ont semé la mort aussi de leur côté afin de mieux plonger les algériens dans la panique.

Ces algériens portent jusqu’à présent les stigmates des 90, au point d’accepter d’être gouvernés par un « président » malade, absent, en somme un légume, et qu’on présente comme un sauveteur après avoir signé une « paix » fictive avec des terroristes notoires manipulés par les services algériens.

Qui ne se rappelle de cette lancinante question « qui tue qui » qui incriminait en creux les services algériens d’être aussi responsables de crimes massifs ?

Profitant de cette anarchie propre aux guerres civiles, les services algériens ont fomenté de pseudo attentats terroristes pour éliminer des dizaines d’intellectuels Kabyles et une grande partie de l’élite Kabyle, afin de décapiter l’intelligence Kabyle et soumettre le pays Kabyle à l’obscurantisme arabo salafiste et à l’idéologie arabo islamique.

Le pire pour la Kabylie est que ces accusations de terrorisme portées contre elle, sont appuyées par des larbins, des khobzistes et des KDS, prêts à vendre leur filles, et certains l’ont fait, aux arabo islamistes moyennant une place dans la mangeoire et des places dans les écoles occidentales à leurs rejetons qui à Marseille, qui à Paris qui à Londres etc…

Certains KDS ont même pondu, sous la supervision et la dictée des Walous « walis » des communiqués pour tenter d’enfoncer la Kabylie et gagner encore plus de galons à la mangeoire.

En terrorisme, le pouvoir colonial du clan d’Oujda s’y connait. Il a été à bonne école.
Solidarité arabo islamique oblige, des centaines d’agents syriens ont débarqué aux Tagarins (siège de la gestapo coloniale algérienne) dans les années 90, pour conseiller et enseigner les agents algériens dans la manipulation du terrorisme islamiste. S’ensuit une véritable «Khalouta», anarchie, mélange de «qui tue qui», dont seuls les services algériens maîtrisent le mode opératoire, l’agenda et le calendrier.

Les moines de Tibhirine, les intellectuels et l’élite Kabyles, le petit peuple algérien et les étrangers de toutes nationalités présents à Alger, sont touchés, tout y passe, semer le terrorisme et la panique totale. L’essentiel pour ce pouvoir colonial est de se maintenir aux commandes et se présenter comme le sauveur de ce pays de la vermine islamiste qu’il entretient par ailleurs en sous mains.
Le monde découvre effaré un véritable État terroriste : L’Algérie.

En parallèle à la tragédie contrôlée qu’il a semé en Algérie, des attentats terroristes éclatent en 1995 en France, tous les regards se tournent vers l’Algérie, et pour cause, Bensaid et Touchent dit Tarek, les auteurs, ne sont-ils pas du GIA, groupe terroriste algérien que d’aucuns estiment sous la botte des services algériens ?

Zitouni, Bensaid, Hattab, Droudkel, Antar Zouabri, Abassi, Ali, Belmokhtar, Anwar Heddam le Tlemcenien, neveu de Tidjani Heddam, membre du Haut Comité d’État, qui a revendiqué l’attentat de l’aéroport d’Alger, Mezrag et bien d’autres terroriste notoires, ne sont-ils pas et n’ont-ils pas tous des relations étroites et même des alliances familiales avec la junte militaire au pouvoir ?

Toutes les enquêtes sur ces assassinats et les dizaines de milliers de disparitions d’algériens sont rejetées par le pouvoir colonial.

Le juge antiterroriste Français, Marc Trévidic, a buté contre ce mur du refus de toute enquête sur le sol algérien. La France tuteur de ces voyous, soucieuse de ménager ce pouvoir colonial dont la chute aurait créé une nouvelle donne politique difficile à maitriser a préféré botter en touche. Les familles des victimes du terrorisme étatique et islamique, affrontent elles aussi, à ce jour ce déni.

C’est dans cet esprit de la manipulation du terrorisme et de l’arnaque que ce pouvoir colonial se présente devant le monde civilisé qui le surveille de près, comme un agent antiterroriste.
Il offre ses services de chien de garde du terrorisme en livrant ses terroristes et ses « informations, renseignements » au gré des contingences de la politique et des évènements internationaux.

Au demeurant qui mieux que ce pouvoir colonial algérien, peut se targuer de connaître mieux que quiconque les terroristes arabo islamistes qu’il a lui-même fabriqué ?

Actuellement ce pouvoir colonial ouvre la production de terroristes à travers ses mosquées, ses écoles coraniques et ses crèches privées, livrées à des terroristes islamistes notoires (Mezrag, Hamadache, Benhadj et des repentis recyclés en prêcheurs etc… Loin de tout contrôle. Et cela n’est que la partie visible de l’iceberg islamo terroriste.
Soulignons, sur ce point, que même le Wazir (ministre) de la religion, Mohamed Aissa, reconnaît que des milliers de mosquées et d’autres lieux cités plus haut échappent à tout contrôle.

Grand ami de l’Iran, pionnier de la voiture piégée et de la Syrie terroriste, spécialiste de la manipulation des terroristes ainsi que du Hezbollah qu’il aide à s’installer aux frontières du Maroc, mais aussi du Qatar classé État terroriste, le pouvoir colonial entretient le double jeu et le double discours.

Dans ce jeu de dupes où il excelle comme sur celui de la corruption, du vol et du mensonge, ce pouvoir colonial tente en vain d’accuser la Kabylie.

N’est-ce pas la justice Suisse qui vient de réactiver le 06 juin 2018 la procédure judiciaire contre Khaled Nezzar, ex-ministre de la défense (1992-1994) poursuivi pour « crimes de guerre » ?

Cette « Algérie » n’est-elle pas rompues aux pratiques terroristes connues de tout le monde, elle qui croit pouvoir la jouer à l’envers pour faire porter le sceau de l’ignominie à la Kabylie ?

L’ « Algérie » coloniale absente dans la gestion économique, sociale et culturelle se distingue par le quadrillage soldatesque, gendarmesque et flicard pour terroriser toute la Kabylie.

Peine perdue, tant la junte militaire coloniale algérienne a une sale et criminelle réputation, la Kabylie est un pays pacifique qui n’a pas de sang sur les mains et qui ne tombera pas dans le piège de la violence.

Pourquoi la Kabylie, un pays pacifique, civilisé et éclairé, s’abaisserait-il à s’attaquer à une « Algérie » moribonde ?
Le peuple algérien malheureux, désorienté et paumé qui subit la dictature de ce pouvoir colonial en fin de vie, est plus dans la recherche d’un litre de lait que d’animosité envers la Kabylie.

L’ « Algérie » est tel un légume pourri à l’instar de son « Berzidan », en pleine décomposition.

Les appels irresponsables d’Ouyahya à la guerre civile, indignes d’un homme d’état, n’auront aucun écho auprès des Kabyles.

(*) Le terme « État » présenté ici entre parenthèses indique que l’ « État algérien » est loin de répondre et de respecter les attributs d’un Etat digne de ce nom tel que défini dans le Droit international, en somme un État voyou.

Ifilku Nughalad

SIWEL 251200 JUN 18