LA KABYLIE VOUÉE À L’ISLAMISATION ET À L’ARABISATION PAR DES IMAMS SALAFISTES ET DES ASSOCIATIONS RÉTROGRADES

KABYLIE (SIWEL) — L’islamisme, jadis combattu avec acharnement en Kabylie, gagne de plus en plus de terrain, ces derniers temps, dans les villes et les villages kabyles, et commence à devenir une véritable menace pour tout ce qui incarne les valeurs et les traditions de l’homme et la femme kabyle.

En effet, de nombreux imams et associations, mandatés par le pouvoir colonial dans le but d’abrutir et de soumettre les Kabyles par l’islamisation et l’arabisation, accélèrent leur rythme d’activité sur le terrain et osent conquérir des espaces qui leur sont auparavant inaccessibles. Ainsi, l’imam salafiste d’Ait Abdelmoumen, village relevant de la commune de Tizi N’Tlatha, sis à une trentaine de kilomètres au sud de la préfecture de Tizi-Ouzou, se mêle de toutes les affaires du village. Ce dernier, soupçonné par les villageois d’être un agent du DRS, devenu président d’association des parents d’élèves, offre une somme de 3000 DA pour tous ceux qui acceptent d’envoyer leurs enfants à la mosquée pour apprendre le Coran. Il s’autorise même à faire des cours de psychologie islamique aux élèves de l’école primaire du village et fait appel aux veuves nécessiteuses du village pour qu’elles lui fassent le ménage en contre partie de deux sacs de lait. Ce dernier ne s’est pas arrêté là, il se trouve que c’est lui qui a récompensé un professeur de langue arabe pour avoir mené à bien l’arabisation des enfants du village depuis des années. Cet imam à tenter de construire une école coranique avoisinant les 22 milliards de dinars dans l’enceinte de la mosquée du village, mais heureusement que ce projet est tombé à l’eau grâce à l’opposition de vaillants villageois.

.À Taqarvust, village relevant de la commune d’Aghvalou, sise dans la préfecture de Tuviret, une délégation composée de femmes islamistes voilées, diligentées par la direction de la culture, a distribué des livres de l’arabo-islamiste raciste pro-colonialiste Ibn Badis et ceux de l’Imir Abdelkader, le soumis honoré et glorifié par la France coloniale, ainsi que d’autres livres d’islamistes rétrogrades pour les vieilles, femmes et filles du plus grands village de Kabylie afin de les dékabyliser et de les islamiser.

Le Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Wezzu a emboité le pas à ces imams et associations ennemis de la langue kabyle et de la Kabylie en programmant la pièce théâtrale « Macbeth » de William Shakespeare en langue arabe pendant plusieurs jours d’affilé la semaine passée. « L’indépendance de la Kabylie est plus qu’une nécessité, c’est une urgence face à ce rouleau compresseur arabo-islamique qui broie tout ce qui fait l’identité kabyle sur son chemin » dit Aghilès, étudiant en langue amazigh.

Youva Amazigh
SIWEL 021120 MAR 21