LA JUNTE MILITAIRE ALGÉRIENNE DANS LA FOLLE DIAGONALE TOTALITAIRE

KABYLIE (SIWEL)  — Déclarer arbitrairement, sans aucune preuve et classifier le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) comme organisation terroriste est un mensonge, pis, un non-sens que seule la junte militaire arabo-islamiste algérienne peut endosser toute honte bue sous les railleries de l’opinion algérienne et de celle de la communauté internationale.

À cet état de fait s’ajoutent les emprisonnements, les brutalités policières, les viols et les insultes contre tous les Kabyles, caressant ainsi dans le sens du poil les algériens allaités au racisme systémique anti-Kabyles.

Dans cette galéjade, les algériens qui se pensaient ainsi du bon côté de la matraque, constatent à leurs dépens qu’ils n’en sont pas épargnés eux aussi dès qu’ils ont quitté leur léthargie légendaire centrée sur l’œsophage pour rejoindre l’agitation politique de février 2019.

À la louche, vu la rétention des statistiques policières, ce sont près de 9 000 personnes qui ont eu à subir toutes sortes de brutalités et de dépassements.

Marasme économique, crise politique et sanitaire etc.…multidimensionnel est le seul adjectif dans la bouche et sous la plume de tout observateur qui se penche sur le cas algérien.

L’Algérie est un cas et pas des moindres, déstabilisateur de toute la région nord-africaine et euro-méditerranéenne.

De l’assassinat ciblé contre les révolutionnaires Kabyles avant même ce que l’on appelle pompeusement la décolonisation de l’Algérie d’ailleurs pays créé par la France coloniale aux crimes de masse commis contre les populations de ce pays dont la majorité des victimes sont Kabyles d’où la fameuse expression, «on tue en  » Algérie  » et on enterre en Kabylie » la junte militaire a fait un parcours criminel des plus assassins de tous ceux qui lui résistent.

À l’ère des hautes technologies de l’information où pas un dépassement ou crime politique ne passe inaperçu, vitement dénoncé urbi et orbi, la junte militaire arabo-islamiste entame la diagonale du crime, cette fois-ci, judiciaire, pour échapper, croit-elle à toute condamnation tant les pseudo-outrages, politiques ou religieux sont inscrits et condamnés dans sa loi fondamentale et son code pénal adapté à son arbitraire politique.

Par un juridisme d’essence totalitaire élaboré selon ses convenances sociales particulièrement religieuses et aussi politiques, cette junte spécialiste du crime organisé, terrorisme islamiste ou politique qu’elle manipule ou des drogues dures, cocaïne, croit avoir découvert le graal juridique qui la préserverait de toute accusation. Ses violences légitimées.

La diagonale du crime s’inscrit à présent dans les crimes et/ou arrestations de masse à l’instar de celles des années 90’s suivies de déportations dans le sud algérien de dissidents politiques, d’islamistes ou assimilés à l’image de celles des dictatures sud-américaines ou africaines.

Quoique dénoncée par le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (HCDH) et par les multiples organisations internationales de protection des droits humains, la junte militaire arabo-islamiste algérienne persiste dans ses violations des droits humains et des droits fondamentaux des populations de ce pays appelé « Algérie ».

La crédibilité des pays civilisés, sinon complicité politique, est mise à l’épreuve de ces violations continuelles qui piétinent les principes et les fondements philosophiques, éthiques et politiques universels auxquels sont tenus tous les États signataires des conventions internationales.

La violence d’un État terroriste avéré, ici nommé « Algérie », voir la décennie noire, connu comme État voyou, en mémoire le trafic de cocaïne initié par des généraux algériens, doit-elle prévaloir sur le droit international assujetti vilement à des considérations géostratégiques coloniales éculées et ce au détriment de la volonté des peuples acquis à l’éthique et aux valeurs universelles dont le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Une voie dangereuse ouverte à tous les rebondissements avec ses effets boomerang multilatéraux dont ne seront exempts aucun des pays de la région et du bassin méditerranéen. 

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 302155 MAI 21