PISE (SIWEL) – Une lumière se fut brusquement éteinte en Kabylie en ce matin du 15 Février 1995.
Par devoir de mémoire, je ne peux demeurer sans évoquer une de mes ex-camarades, Nabila Djahnine, présidente de l’Association féministe « Tiɣri n Tmeṭṭut », lachement assassinée par les islamistes terroristes algériens à Tizi Uzzu le 15 Février 1995, à peine 30 printemps accomplis.

 

Nabila était non seulement mon camarade d’Université (Architecte de formation, promotion 1983/1988) mais aussi une camarade de lutte estudiantine et politique (revendication identitaire) et plus tard syndicaliste et féministe convaincue.
J’avais côtoyé Nabila, alors qu’elle était une jeune fille affable, généreuse, engagée mais aussi frondeuse à fleur de peau !

Avec sa maturité politique innée, elle était militante de toutes les luttes avant-gardistes, profondément consciente des défis de notre propre peuple aux cotés duquel elle était constamment engagée aux premières lignes des luttes. Elle avait semble-t-il suivi le chemin de ses grands frères, eux-aussi engagés, mais bientôt, les surpasse en activisme et en perspicacité.
Quand j’avais rejoint l’USTHB, à Alger, pour ma spécialisation en Physique nucléaire, je l’avais laissée comme étant le point de référence du mouvement féministe Kabyle.

Repose en paix, ma chère camarade et soeur, sache que tes sacrifices ne seraient jamais vains !
Ton frère Dahmane.
D@A

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