PARTIS DITS KABYLES, L’ALLIANCE IMMORALE AVEC LES ISLAMISTES SOUTENEURS DU TERRORISME ARABO-ISLAMISTE

KABYLIE (SIWEL) — Largués par les Kabyles et par les Algériens, ces derniers, forts attachés à l’idéologie arabo-islamique, ne les appréhendent que comme des partis kabyles, leur déniant toute dimension politique nationale.

Ces partis vidés de leurs militants kabyles par la cause de leur compromission avec la junte militaire coloniale, donc dépourvus de toute substance représentative populaire et à fortiori électorale, se cherchent des accointances politiques, même avec les islamistes du Hamas algérien valet d’Erdogan et du Rachad. Vichystes avec la junte et Munichois avec les islamistes proches des terroristes arabo-islamistes.

Leur stratégie, faire semblant de s’opposer pour justifier, un tant soit peu, leur présence dans ce système et continuer à gratter les subventions annuelles et les mensualités, leur seul gagne-khobza (gagne-pain), que la junte, très suspicieuse à leur égard, leur jette avec mépris et dédain.

La dernière forfaiture félonne est la rencontre en ce début d’année d’un de ces partis, le plus vieux dans la soumission et la compromission avec cette junte et l’ex-FIS, qui se trouve, toute honte bue, des « points de convergence » avec un parti islamiste, MSP, qui affiche, sans complexe, son idéologie fasciste arabo-islamiste obscurantiste et qui ne cache pas son funeste projet de cantonner « Tamazight dans son cadre naturel arabo-islamique » (sic), transcrite en caractères arabe.

Des partis politiques dits Kabyles et des partis islamistes, avec des projets de société aux antipodes l’un de l’autre. Des islamistes avec un bilan meurtrier, 250 000 morts, et des partis qui prétendent avoir des valeurs et une éthique, pseudo défenseurs de la laïcité et de la démocratie universelle. Avec cette union contre-nature ils prétendent constituer un axe pour, en vérité, simuler une opposition en commun à la junte qui, au passage, est leur principal employeur et pourvoyeur de subventions et de fonds. Ils monnaient une caution démocratique à cette bande de brigands devant l’opinion internationale.

« Je m’oppose donc j’existe », cette pastiche du  »cogito » de Descartes, est le message que veulent faire passer ces partis dits d’opposition au grand bonheur de la junte condescendante.

La dérive éthique et morale de ces partis dits «Kabyle» est grave, eux qui s’allient avec les souteneurs idéologiques du terrorisme islamistes, national et international et du négationnisme identitaire et civilisationnel de la Kabylie.

Comme un rat, dans un navire naufragé, un de ces partis a fui l’agitation politique dite du Hirak en échec, et quitte le PAD début novembre 2019, Pacte pour l’alliance démocratique, sous, prétexte-il, l’organisation, en décembre passé, d’une « convention nationale » qui aurait regroupé l’ensemble des « forces et personnalités politiques » ouverte même aux personnalités du pouvoir (sic). Une arlésienne préméditée comme le fut le « consensus national » du siècle dernier de leur « Zaim » et celui de Saint-Egidio d’avec les terroristes du FIS/GIA, un terrorisme « résiduel » toujours présent en… 2021.

Dans leur stratégie de pseudo opposition au pouvoir, ces deux partis, le Hamas et le dit Kabyle, ont pour ambition de se constituer, chacun dans son camp, en pôles politiques directeurs représentatifs. Sous la houlette du Hamas makriste, le Rachad et des intégristes de toutes obédiences etc… Et de l’autre, sous la tutelle du sénile parti délabré zaïmique, les « démocrates », les partis dits d’opposition, les droits-de-l’hommiste, la société civile etc…

Leur mission, susurrée par leurs parrains les brigands, est de donner le « La » à la participation aux élections législatives et municipales, présentée comme la solution du moindre mal selon eux pour sauver ce pays appelé « Algérie » prétendument assiégé par le Maroc/Israël/Libye …

L’autre parti dit kabyle, scindé en deux ailes qui s’entredéchirent depuis, se trouve écartelé entre une tendance qui, dés le début du Hirak, a pactisé avec Rachad-Néo-FIS en signant, sans condition, une feuille de route de non-agression et de blanchissement du terrorisme, et une autre tendance qui ne voit d’avenir que dans le cadre de la junte au pouvoir, tout en suppliant Rachad d’accepter les préalables démocratiques.

L’objectif, tenter d’entraîner, comme des moutons, illusionnent-ils, dans la mascarade électorale à venir, les Kabyles dont le boycott consacre de fait, après les précédents des présidentielles et du référendum sur la constitution, l’Indépendance de la Kabylie.

Mais, trêve de magouilles, de complots, de compromissions, de chimères et d’illusions, les Kabyles ne participeront pas à ces élections législatives et locales, et, sinon à rejoindre le camp des traîtres, ne se renieront pas et ne se déjugeront pas de leurs précédents boycotts présidentiel et référendaire.

Les Kabyles ne seront jamais des girouettes, manipulés qu’on retourne comme des crêpes au gré des alliances, appétits politiques et intérêts financiers de certains de leurs renégats alliés avec la peste verte et la bande de brigands colonialistes d’El Mouradia.

Ulac l’Vote, Ulac ! L’empêchement des élections législatives et municipales est la seule solution pour sauver la Kabylie du joug colonial algérien. Le contraire serait la mort éternelle de la Kabylie, et une honte du siècle qui portera le discrédit à jamais sur le combat légendaire de la Kabylie.

L’axe de la honte et de la traîtrise. Les Kabyles les ont envoyés pour arracher la Kabylité, avérés comme de vulgaires marionnettes, sont revenus bredouille en sanglots, avec l’arabité et l’islamité, pour tuer et en finir avec ce qu’il en reste de Kabylité.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 272020 JAN 21