Le MAK-Anavad appelle à se recueillir sur les tombes des martyrs du printemps noir
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLEMOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

MAK-ANAVAD

COORDINATION RÉGIONALE DE L’OUEST

La Kabylie veut retrouver ses couleurs

Une terrible tragédie a secoué la Kabylie en avril 2001, 21 ans après la tempête du printemps berbère, d’avril 1980.

Alors que sous d’autres cieux, on profitait des belles couleurs offertes par printemps, la Kabylie plongeait dans un printemps noir et subissait le martyr, assiégée de tous les côtés. Des tornades de répression de la gendarmerie algérienne saccageaient ses localités, appelant la mort qui a ouvert aussitôt ses bras à plus de 128 citoyens kabyles, qu’elle a pris, pour la plupart, à la fleur de l’âge. 128 bourgeons ont péri pour avoir revendiqué le droit à la différence et à la liberté, pour avoir osé dire oui à la vie dans la dignité et non à la répression et à la dictature.

La Kabylie n’oubliera pas et ses majestueuses montagnes resteront à jamais témoins du sang de ses enfants qui ont abreuvé sa terre. La Kabylie gardera ce souvenir indélébile qui nourrira la détermination du peuple kabyle, qui ira toujours dans le sens de sa libération, comme le disait si bien Dda Lmulud At Mεemmer.

Un peuple qui a résisté et résistera, autant que nécessaire au déchaînement des inquisiteurs et ne fléchira point face aux répressions et aux intimidations du colonisateur arabo-islamique.

Une pensée à tous nos martyrs du printemps noir, à tous ceux et toutes celles qui ont donné leur vie pour que vive la Kabylie debout. J’appelle l’ensemble des coordinations MAK-Anavad et des militants souverainistes à rendre hommage aux martyrs de leurs localités.

Un drapeau kabyle, une gerbe de fleur, une minute de silence accompagnée de l’hymne national kabyle dans un moment de recueillement sur la tombe de chaque martyr est suffisant pour envoyer deux signaux fort.

Le 1er signal est que, même si le pouvoir algérien, des partis et des acteurs politiques travaillent à faire oublier la tragédie de 2001, nous, les militants pour une Kabylie indépendante, nous ne les oublierons jamais !

Le deuxième signal est que le sacrifice de nos frères et sœurs tombés en 2001 n’est pas vain et ne doit pas l’être. Lutter pour une Kabylie indépendante, c’est continuer leur combat, c’est notre conviction.

Vive la Kabylie indépendante.

Rachida Ider,
Présidente de la Coordination régionale MAK-Anavad de l’Ouest
SIWEL 272022 Apr 17 UTC

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