KABYLIE (SIWEL) — La cour algérienne de Ghardaia vient de condamner le Dr Fekhar à une année de prison ferme. Kacem Soufghanem, Salah Abouna, Bachir Beladis, Mustapha Ouyaba, Djema Bajou et Allaouani Ba Slimane Salah sont condamnés à six mois de prison ferme.

Siwel publie ci-après le communiqué du MAK dans son intégralité.

 

AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Communiqué

La cour algérienne de Ghardaia vient de condamner le Dr Fekhar à une année de prison ferme.

Kacem Soufghanem, Salah Abouna, Bachir Beladis, Mustapha Ouyaba, Djema Bajou et Allaouani Ba Slimane Salah sont condamnés à six mois de prison ferme pour l’affaire dite de la « fête du tapis » et datant de 2013.

Cette justice aux ordres a prononcé un jugement politique dicté par les décideurs algériens qui ne ménagent aucun effort pour museler le peuple Mozabite qui aspire à la liberté.

Le Dr Fekhar et ses codétenus sont coupables de leur courage et de leur militantisme pour défendre les droits de leur peuple bafoués par une Algérie coloniale qui glorifie les terroristes et terrorise ceux qui militent pacifiquement et politiquement pour la paix et la dignité.

Le MAK qui dénonce et condamne ce verdict reposant sur un dossier vide et des
accusations montées de toutes pièces par les services de sécurité algériens, apporte son soutien indéfectible au Dr Fekhar et ses codétenus.

Le MAK interpelle pour la énième fois la communauté internationale afin d’intervenir très rapidement pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politique mozabite, venir en aide au peuple du Mzab qui meurt à petit feu sous l’oppression et la répression de l’Algérie arabo-islamique.

Pour rappel, l’Etat algérien a déjà mis en détention « préventive » l’ensemble des détenus politiques du Mzab pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », et ce, après avoir subi le dernier massacre perpétré par les milices algériennes (Chaâmbas et forces de sécurité) faisant plusieurs morts parmi les Mozabites, ces derniers sont de surcroît jugés pour les crimes qu’ils subissent au vu et au su de tous.

Fekhar, Soufghalem, Hadjadj et plusieurs autres détenus observent la grève de la faim depuis plus de 20 jours dans des conditions inhumaines. Le gouvernement algérien doit être jugé pour crime contre l’humanité. Tout silence face à une telle situation de détresse humaine relève de la complicité.

Kabylie, le 27 octobre 2015

Bouaziz Ait Chebib, président

SIWEL 271645 OCT 15

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