GHARDAIA (SIWEL) – La cour de la ville de Ghardaïa a annoncé une peine d’une année de prison ferme contre le docteur Fekhar, leader du peuple mozabite. Un verdict qui a été prononcé sur la base d’un dossier vide et d’accusations montées de toutes pièces par les services de sécurité.

 

Un procès politique dont la décision a été certainement prise en dehors de cette cour. D’autres compagnons de Kameldine Fekhar, arrêtés eux aussi l’été dernier, Kacem Soufghanem, Salah Abouna, Bachir Beladis, Mustapha Ouyaba, Djema Bajou et Allaouani Ba Slimane Salah sont condamnés à six mois de prison ferme. Les accusés sont poursuivis, pour rappel, pour « actes de vandalisme, destruction de biens publics et privés, troubles sur la voie publique, incendie et dégradation de véhicules, coups et blessures sur un corps constitué, ainsi que l’atteinte à l’emblème national ».

Des accusations qui ont étonné plus d’un. Les militants mozabites ont pourtant tout fait pour apaiser les troubles provoqués par les services de sécurité et les Arabes de la région. Les vidéos postés sur les réseaux internet démontrent clairement l’implication directe des services de sécurité dans le drame qui touche le pays des Mozabite ou des dizaines de civils ont été tués par les gendarmes et les policiers.

L’accusation portée contre Kameldine Fekhar et ses compagnons devaient être, en principe, portée contre les éléments des services de sécurités et leurs commendataires.

Source: Tamurt.info

cdb/zp
SIWEL 271359 OCT 15

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