KABYLIE (SIWEL) — Suite aux heurts violents, opposant manifestants kabyles et brigades anti-émeutes algériennes, qui ont éclaté à travers toute la Kabylie à l’annonce de l’assassinat du poète/chanteur kabyle Lounès Matoub le 25 juin par les services algériens, trois jeunes kabyles furent assassinés par balles tirées dans la foule par les forces de répression algériennes

 

La nouvelle de l’assassinat du chantre de la kabylité, le Rebelle Lounès Matoub, s’étant propagée comme une traînée de poudre, ceci alors que l’internet n’était qu’à ses balbutiements sur la planète, le peuple kabyle, comme un seul homme, s’était pris aux symboles de la présence algérienne en pays kabyle, ainsi les panneaux en langue arabe étaient systèmatiquement arrachés et les sièges de l’administrations coloniale (apc, daira…) furent saccagées.

Hommage à ces trois victimes innocentes "oubliées" qui ont payé de leur vie, à la fleur de l’âge, le deuil de toute la Kabylie :

Redouane SALHI :
Agé de 22 ans, originaire du village de Sidi Ayad
Tué par balle tirée par les gendarmes samedi 27 juin 1998 vers midi à Sidi Aïch

Rachid AIT IDIR :
Agé de 18 ans, lycéen originaire de Tirmitin, il venait de terminer les épreuves du bac
Tué par balle samedi 27 juin 1998, vers 13h30 près de la gare de Tizi Wezzu (où Mouloud Djebiane a été touché à la hanche)

Ouali HAMZA :
Agé de 17 ans, lycéen originaire d’At Mlikec
Il avait été touché mortellement par une rafale de kalachnikov le dimanche 28 juin 1998 dans la ville de Tazmalt. (Smail Mira, le maire de Tazmalt est accusé d’avoir été l’auteur des tirs)

wbw
SIWEL 241347 JUN 16

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