Dalila Medjahed publie son premier roman

CULTURE (SIWEL) — La poétesse kabyle engagée Dalila Medjahed qui cisèle ses mots pour guérir les maux en réveillant les consciences, pour son idéal de paix et de liberté, après avoir multiplié ses interventions au Parlement européen et aux Nations-Unies et ses lectures dans des hôpitaux pour les enfants malades, vient de publier le 29 septembre dernier son premier roman Les larmes éloquentes aux Éditions du Panthéon.

L’auteure qui, jusque-là, use de ses poèmes, « le dernier lieu de l’écoute et de l’espoir » comme d’une arme contre la haine, son « ennemie jurée », ce fléau en forte montée partout dans le monde et qui se manifeste notamment par le terrorisme, se lance cette fois dans le roman, non autobiographique mais que d’aucuns découvriront qu’il reprend des éléments très proches de la vie de l’auteure.

L’histoire porte sur le parcours de Jessica, une jeune femme à la vie mélancolique, une existence faite de réflexions, de souvenirs, de chagrins mais aussi d’espoirs immuables, entre rêves et réalité, guerre et paix, amour d’un pays d’origine et d’une patrie de naissance.

Avis de l’éditeur :

« Justesse de ton, légèreté de l’écriture, profondeur de la pensée… Dalila Medjaheb nous entraîne dans un spleen envoûtant et démontre son art de faire jaillir l’émotion.

Dalila Medjahed propose ici un roman désarmant aux sonorités poétiques. Abandonnée dans une douleur exquise, elle affirme la beauté d’une âme sensible. »

A la fin de son roman, en guise de remerciements, Dalila Medjahed, dédie son livre au pays de ses origines, la Kabylie de ses ancêtres :

Merci à mes parents, à mes frères et soeurs et à toute notre famille qui m’ont assurée de leur bienveillance et m’ont permis de découvrir la culture kabyle dont ce livre est imprégné.

Sans eux et sans leur confiance, je ne serais pas devenue une femme libre sur la route de la guérison et de l’espoir.

Je tiens particulièrement à remercier mes amis kabyles et celles et ceux que j’ai croisés un jour, célèbres ou anonymes, et espère leur rendre hommage à travers cette histoire.

Lire la présentation faite par l’éditeur.

A propos de Dalila Medjahed :

Poétesse engagée, Dalila Medjahed, née à Carpentras de parents Kabyles originaires du village d’Alma, à Icelladen dans la confédération des Illulen Usamer, suit des études de droit en Avignon où déjà elle dispensait ses lectures de poésie au service d’enfants malades de l’Hôpital Henri-Duffaut d’Avignon, avant de s’installer en région parisienne et de se consacrer entièrement à la littérature et au Mouvement de la Paix.

En 1989, elle a été distinguée par un jury présidé par Jack Lang, ministre français de la Culture et
de la Communication d’alors.

En 1995, usant d’une poésie « militante », plutôt idéaliste qu’utopiste, celle qui milite pour que « les mentalités changent et pour que les idées humanistes avancent » intensifiera son combat en se faisant omniprésente à des conférences au Centre européen de poésie d’Avignon, à une rencontre en faveur d’Amnesty international

C’est en 2000, déclarée année de la Culture de la Paix conjointement par l’ONU et l’Unesco, que Dalila est admise en qualité d’ambassadrice de la Paix aux Nations unies.

La même année, en sa qualité d’animatrice du Mouvement de la paix pour le département du Val-de-Marne, elle lut, du haut de la tribune du Parlement européen, des messages d’écrivains en faveur de la paix.

En 2014, au siège de l’Unesco à Paris, c’est parée de sa robe traditionnelle kabyle que Dalila Medjahed, l’une des 200 parrains et ambassadeurs, a inauguré la soirée des 70 ans du Secours populaire français, avant que des enfants de plusieurs nationalités se succèdent pour lire ses poèmes dont les vers sont emprunts d’humanisme et d’universalisme si propres à la Kabylie, dont elle ne manque jamais une occasion de parler.

Une poétesse kabyle ouvre la soirée des 70 ans du Secours populaire à l’Unesco

Pour commander le livre :
Prix papier : 10,90 € TTC
Prix numérique : 6,99 € TTC

 

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SIWEL 150930 OCT 17 UTC

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