ALGER ( SIWEL) — L’ex-chef terroriste de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag, amnistié par la « concorde civile » Bouteflika, a annoncé hier dans les colonnes du journal arabo-islamiste Echourouk, que le parti islamo-terroriste, le Front islamique du Salut (FIS) va « bientôt revenir à la vie politique» à la faveur de la future révision constitutionnelle algérienne. Il a vivement remercié le président algérien Abdelaziz Bouteflika et son chef de cabinet, le KDS*, Ahmed Ouyahia pour l’aimable l’opportunité qui leur est donné de revenir à la vie publique en les invitant aux consultations sur la révision de la Constitution algérienne.

 

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika et son sous-fifre, le KDS*, Ahmed Ouyehya, préparent le retour à la vie publique du parti islamo-terroriste, le célèbre Front islamique du salut (FIS), celui-là même qui a causé près de 250 000 victimes et qui a essaimé son idéologie aussi rétrograde que meurtrière à travers l’Afrique du Nord jusqu’au Sahel. L’annonce a été faite par le chef terroriste Madani Merzag, devenu « fréquentable », voir même « honorable », après qu’il ait bénéficié du statut de « repenti »

Ainsi, l’ancien chef de l’Armée islamique du salut (AIS a indiqué dans un entretien publié hier, dimanche 25 mai, dans le journal islamiste, Echourouk, que le FIS va organiser une « grande conférence » après la révision de la Constitution algérienne avec pour objectif de « revenir avec un nouveau projet politique » qui « corrigera les erreurs qu’a commises le parti auparavant », lesquelles erreurs ont débouchées sur 10 années de terreur islamiste, une boucherie sans nom, et 250 000 victimes assassinées dans la plus pure tradition islamiste.

Il est à noter que le chef terroriste, Madani Merzag, devenu « repenti » par la grâce de « l’amnistie » généreusement octroyée par Bouteflika à tout ce que compte l’Algérie de terroristes islamistes n’a jamais regretté ses actes criminels. Le chef terroriste Madani Merzag ne s’en est d’ailleurs pas caché.

C’est ainsi que dans une interview publiée dans le quotidien espagnol « El Mundo » dans son édition du 13 avril 2009, à la journaliste Rosa Meneses, qui lui demandait « s’il éprouvait des regrets du passé », l’ancien chef de la branche armée du FIS répondait ceci : «Je ne crois pas avoir à regretter quoi que ce soit, parce que je n’ai pas choisi mon destin. J’ai été obligé de faire des choses que je ne voulais pas faire. Je suis une victime… »

Ainsi, depuis 1962, à travers l’ensemble de ses institutions, l’Etat algérien s’est évertué à implanter l’idéologie arabo-islamiste qui a donné naissance au Front islamique du salut (FIS). Ce dernier, passé au terrorisme de masse pour imposer la version aboutie du projet de société arabo-islamiste, s’est vu totalement amnistié par le biais de la concorde civile et l’AIS a, entre-temps, fait de nombreux « petits », dont le GIA, le GSPC devenu par la suite la célébrissime AQMI, qui opère actuellement en Afrique du Nord et au Sahel, et comme par hasard tout particulièrement dans l’Azawad et en Kabylie.

Nul ne peut ignorer que les courants arabo-islamo-salafistes sont les partenaires privilégié de l’Etat algérien et que c’est avec eux qu’ils sont en train de construire non seulement l’Algérie officielle mais aussi toute la sous-région Afrique du Nord et Sahel.

Que l’occident, la France et les USA en particulier, ne viennent pas dire qu’ils n’en savent rien et qu’ils ne viennent pas non plus dire, dans une hypocrisie macabre et indécente, que c’est avec l’Etat algérien qu’ils comptent mener la soi-disant lutte contre le terrorisme !

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SIWEL 261302 MAI 14

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