ALGER ( SIWEL) —Selon le ministre des Affaires étrangères algérien «L’Algérie compte fortement s’impliquer dans le règlement de la crise au Mali ». Nul doute que l’Algérie va à nouveau actionner ses pions au sein du HCUA (haut conseil à l’unité de l’Azawad), dont il convient de rappeler qu’il n’est que le grossier recyclage de la formation terroriste « Ansar Dine » crée par l’homme d’Alger, Iyad Ag Ghaly. Il y a lieu aussi de rappeler que c’est l’ONU et la France qui ont imposé au MNLA, le HCUA et le MAA (Mouvement arabe de l’Azawad) avec pour objectif premier de réduire l’audience du MNLA et compromettre ses velléité indépendantistes avec des organisations pour le moins douteuses

 

Ainsi selon Ramtane Lamara, ministre algérien des Affaires étrangères « Des discussions seront entamées entre les différentes parties du Mali durant le mois de juin prochain à Alger». C’est ce qu’annonçait le chef de la diplomatie algérienne au cours d’une conférence de presse animée hier, à la veille du sommet ministériel des pays non alignés.

M. Lamamra a en outre affirmé avoir reçu le « soutien sans condition » du président malien IBK, « pour amorcer le dialogue avec les différentes parties représentées, entre autres, par le MNLA, le mouvement arabe de l’Azawad le MAA et le HCUA ».

De ce point de vue, il n’y a effectivement aucun doute au fait que le Mali et l’Algérie travaillent ensemble, et depuis très longtemps, à ruiner les aspirations de liberté du peuple Touareg.

L’une des cartes maîtresse de ce travail de sape est la « gestion » des groupes islamistes et de son corollaire le terrorisme et c’est précisément là que va à nouveau intervenir le HCUA pour court-circuiter le MNLA car c’est là que réside précisément sa raison d’être !

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