ALGÉRIE, « RIPOUX-BLIQUE DAHDOUHIENNE », DE LA DIFFAMATION, DU MENSONGE D’ÉTAT ET DU RIDICULE

KABYLIE (SIWEL) — « Algérie » un nom, un pays mal né, créé par la France coloniale. L’indépendance acquise par de valeureux révolutionnaires en majorité des Kabyles, en grande partie assassinés, a laissé place à une bande de voyous criminels, la trique dans une main et l’épée dans l’autre. Ils se sont accaparés du territoire et de ses richesses comme s’il avait appartenu à leur mère.

L’aura d’une révolution et d’une décolonisation qui a fait l’admiration des hommes et des femmes de bonne volonté, s’est vite estompée et diluée dans le crime, la corruption, le vol. La vie des gens a été broyée par des psychopathes au pouvoir. Assassinats, emprisonnements, exils, actes de tortures sur des algériens et particulièrement des Kabyles pour finir par l’apatridie, les tortures et les viols, même sur mineur. Tel est le sort réservé au peuple kabyle dans ce pays.

La grand plongeon dans le nihilisme vient dans les années 90s où par la manipulation du fait religieux, un point que les États et peuples civilisés approchent avec des pincettes, fait tomber ce pays dans une violence propre à l’âge de pierre.

Avec le terrorisme islamiste s’est développé le pire, le terrorisme étatique de la junte algérienne avec son armée, plutôt ses milices et sa soldatesque et bien sûr ses services de renseignement les plus vils dans la machination religieuse et le crime.

Le résultat est effarant. Plus de 200 000 morts, des dizaines de milliers de disparus, un massacre identique à celui des dictatures argentine et chilienne, sur lesquels une chape de plomb s’est refermée. À ce jour, les familles de ces disparus sont non seulement en perpétuelle recherche de leurs proches mais en plus menacées par la junte qui ferme la porte à toute demande.

Une bande de voyous, qui s’est, grâce à la corruption, créée une clientèle et des obligés politiques, aucun parti n’est indemne, qui lui servent de premiers remparts et de courroie de transmission entre elle et les populations.

Dans ce maelström politique et social fait de haine et de violence, la politique de la division pour régner appliquée à l’égard des divers populations de ce pays est accompagnée de façon machiavélique par une autre celle de la pseudo « unité nationale » où le racisme et la fraternité sont imbriqués avec perfidie et calcul mortifères.

L’ENFER ALGERIEN

Une dégénérescence politique, sociale aggravée par une situation économique qui s’annonce pire que la vénézuélienne accompagnée par la violence étatique et sociale, l’emprisonnement à la chaine des activistes politiques. Avec le racisme anti-Kabyle, entretenu, présent dans la presse et les TV du pays, la junte pense pouvoir diriger la colère sociale des algériens contre les Kabyles.

Incapable de juguler l’indépendantisme Kabyle avec son développement exponentiel, la junte aux abois en mal d’imagination politique, irrésolue à une solution pacifique, passe à l’étape de la propagande calamiteuse, irresponsable et inconséquente, celle de l’insulte et de la diffamation par l’accusation de terrorisme portée contre les Kabyles.

LE MONDE A L’ENVERS. LA DIFFAMATION ET LE MENSONGE.
La junte dont les crimes en tous genres sont connus de par le monde, des dossiers contre elle sont déposés au Tribunal pénal international (TPI), ose calquer ses propres crimes sur la Kabylie et, comble de l’ironie, juste après la commémoration ce 20/04 du Printemps noir Kabyle de 2001 où elle a déchiquetés à l’arme lourde 128 jeunes Kabyles, en blessant 5000 dont 2000 handicapés à vie sans oublier les autres crimes, des milliers, commis contre les Kabyles depuis 1962.

La junte est piégée par la culture et la pratique politique pacifique Kabyles qui lui ôte tout prétexte qui justifierait l’usage de la violence. Avec son combat de fond pour arracher son indépendance, la Kabylie a refusé sur son territoire les scrutins présidentiel et constitutionnel qui ont mené à un décrochage, une indépendance de fait de la Kabylie, plongeant les voyous au pouvoir dans la panique totale à l’idée que le même scénario se répète le 12 juin aux législatives.

Une éventualité politique calamiteuse pour la junte avec une décolonisation de fait de la Kabylie. Un porte-à-faux constitutionnel, institutionnel et administratif inédit à gérer pour la junte, ouvert et élastique où toutes les prérogatives politiques sont aux mains des Kabyles.

Le 13 juin sera un jour noir pour la junte et viendra confirmer les deux précédents refus de vote, avec la perte de fait de la Kabylie.

En place et lieu d’aller vers des négociations avec la Kabylie dans le cadre du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sous l’égide de l’ONU, ainsi qu’elle-même le revendique de son côté pour le Polisario, cette « Algérie » ruinée et déconfite persiste dans la fuite en avant. Si la perte de la Kabylie pour la junte est quasiment acquise et elle le sera, la junte risque de perdre le reste du pays.

La dénégation de cette situation politique est visible à travers le choix vicieux de cette bande de voyous de porter des accusations de terrorisme contre la Kabylie pour salir son image donc celle des Kabyles. Une diffamation honteuse inacceptable qui insulte un avenir déjà conflictuel.

En tentant d’associer l’image de la Kabylie pacifique à celle délétère et haïe de l’Algérie terroriste à l’international, la junte signe son deuxième suicide politique après celui du printemps noir où elle a assassiné, froidement, sans pitié et avec mépris, de jeunes Kabyles pour croyait-elle donner un exemple punitif dissuasif aux Kabyles sommés ainsi de se terrer à jamais.

Mais mal lui en a pris, cette Algérie coloniale est connue pour être un « État » terroriste, les pays civilisés ne sont pas dupes des pratiques terroristes de ses services pendant la décennie noire, son implication dans les crimes du GIA et même aujourd’hui avec la pratique du terrorisme judiciaire envers tous les activistes et dissidents politiques, actes grandement et fortement condamnés par le Haut-Commissariat à l’ONU et toutes les organisations internationales pour les Droits Humains.

Hormis leur effet d’annonce, ces tentatives mensongères émises sous l’effet de la peur panique sont vaines et invraisemblables. Elles rappellent par leur aspect manipulateur l’affaire du Cap Sigli en 1978 avec le faux largage d’armes marocaines sur la côte Bougiote et/ou la fiole d’anthrax de Colin Powel en 2003 pour justifier une action militaire contre le dictateur Saddam.

Soulignons fortement que cette « Algérie » ruinée, au bord de la banqueroute, se délite d’elle-même et nul besoin pour un quelconque pays de prendre des armes contre elle. La junte au pouvoir le fait si bien, sinon pitié pour ce « peuple » algérien malheureux, en ce cas d’espèce, une ambulance.

Mais, qu’attendre d’un ramassis de voyous qui a provoqué une situation facteur d’extermination de plus de 200 000 algériens et Kabyles pour se maintenir au pouvoir. Ils tentent d’en faire de même avec la complicité silencieuse de certains algérianistes Kabyles ou avec un Aouchiche du FFS, inquiet de perdre son statut de Bachagha, il a osé s’en prendre avec véhémence à la Kabylie au moment où de graves menaces pèsent sur la Kabylie.

L’Histoire est là qui consigne pour l’éternité ces crimes et que même le changement de nom à cette Algérie coloniale, une « ripoux-blique dahdouhienne », cogité par certains pauvres algériens honteux de leur pays, ne saura faire oublier.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 271425 AVR 21