TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les appelés et rappelés du service national blessés durant la décennie noir qu’a connue l’Algérie durant les années 90 reviendront à la charge pour faire valoir leurs droits.

 

Tizi-Ouzou : les militaires blessés occuperont le ministère de la défense
Ces appelés et rappelés blessés, dont beaucoup sont amputés d’une main, d’une jambe où aveuglés, dénoncent le mépris de l’Etat.

Dans une lettre adressée aux hautes autorités algériennes, ces anciens militaires écrivent qu’ils veulent « attirer l’opinion publique, le ministère de la défense et le président de la République sur l’état chaotique » de leur quotidien face à l’absence d’une réelle prise en charge de leur cas.
« Nous avons répondu à l’appel de la nation lorsque le pays souffrait du malheur du terrorisme. Mais depuis, on a été laissés pour compte avec une maigre pension estimée à 2800 DA. Honte à vous ! », écrivent ces blessés.

« Ce n’est pas le cas pour tous les corps sécuritaires de l’Etat avec lesquels nous avons partagé le même terrain. Eux, ils ont bénéficié d’aides concrètes, le cas de la police et de la gendarmerie. Dans notre cas, même les prothèses se font rares et que dire des chaises roulantes pour nos frères handicapés à vie », s’indigent ces appelés et rappelés.

Issus de familles modestes, ils souhaitent entre autres une pension plus importante, des logements, des soins et un statut de victimes du terrorisme.

Dans le même document, ces appelés et rappelés du service national ont appelé leurs collègues à un rassemblement devant le ministère de la défense nationale prévu le 19 mars prochain.

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SIWEL 151700 MAR 12

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