TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les grévistes dénoncent les conditions lamentables de l’enseignement dans cet institut de formation de sages-femmes où un seul professeur assure plus de 100 heures de cours par semaine. Les protestataires dénoncent l’absence d’organigramme et le manque de prise en charge réelle par les autorités de tutelles auxquelles l’institut est censé être affilié, à savoir le ministère de l’enseignement supérieur. Or, depuis que cette école de formation de sage-femme a été transformée en institut et qu’il est passé sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur, ni l’université, ni le ministère en lui-même ne veut prendre en charge cet institut.

 

Les enseignants du secteur paramédical de l’Institut de formation de sages-femmes à Tizi-Ouzou ont entamé, depuis hier, une grève de trois jours. Ils ont décidé de renouveler chaque semaine un cycle de 3 jours de grèves jusqu’à satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles, entre-autres, l’extension de la prime de contagion à tous les professeurs d’enseignement paramédical (auparavant attribuée avant d’être finalement retirée), la titularisation des stagiaires, l’ouverture de postes supérieurs et la reconnaissance pédagogique du diplôme de l’enseignement du secteur paramédical.

Les grévistes dénoncent les conditions lamentables de l’enseignement dans cet institut de formation de sages-femmes où un seul professeur assure plus de 100 heures de cours par semaine. Les protestataires dénoncent l’absence d’organigramme et le manque de prise en charge réelle par les autorités de tutelles auxquelles l’institut est censé être affilié, à savoir le ministère de l’enseignement supérieur. Or, depuis que cette école de formation de sage-femme a été transformée en institut et qu’il est passé sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur, ni l’université, ni le ministère en lui-même ne veut prendre en charge cet institut.

Il y a lieu de préciser que cet institut fonctionnait très bien quand il avait le statut d’école de formation paramédicale et il semble bien l’éventualité de faire revenir l’institut à sa vocation initiale, à savoir une école de formation paramédicale, soit à l’ordre du jour. Entre-temps, les « étudiants » n’ont pas de statut précis et leurs « diplômes » ne sont pas reconnus par leur autorité de tutelle ! La Kabylie est bel et bien engluée dans le capharnaüm administratif algérien.

mel,
SIWEL 051727 NOV 14

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