ALGER (SIWEL) — C’est encore un algérien issu de la nébuleuse islamiste du Front islamique du salut (FIS) et de ses organisations terroristes, GIA, GSPC (dont certains sont aujourd’hui les «repentis» de Bouteflika) qui succède au chef terroriste de l’AQMI dans la zone sahélo-Sahélienne, Abou Zeïd, lui aussi algérien. C’est la chaine de télévision algérienne arabophone «Ennahar» qui en a fait l’annonce selon des sources non précisée mais néanmoins confirmée par l’agence Nouakchott, régulièrement alimentée en information par les milieux islamo-terroristes. Selon cette chaine algérienne, Djamel Okacha dont le nom de guerre est Abou El Hammam a été désigné par l’organisation terroriste de l’AQMI pour succéder à l’un de ses principaux chefs, éliminé en février dernier par des unités militaires tchadienne, engagées aux cotés de l’opération Serval au Nord-Mali.
Né en 1978 à Reghaïa, près d’Alger, Djamel Okacha est un terroriste de la décennie noire en Algérie emprisonné en 1995 en Algérie. On ignore comment il a été libéré pour rejoindre à nouveau les maquis islamistes en Algérie. Selon la télévisons « Ennahar », ce terroriste a sévi dans la région de Tizi-Ouzou, en Kabylie.
Il aurait fait ses premières armes dans sa région natale avant de migrer, au cours des années 2000, vers le grand sud saharien. Il devient alors le bras de droit de Mokhtar Belmokhtar et prend avec lui le contrôle des routes de contrebande, par lesquels transitent tous les trafics : cigarettes, produits manufacturés, armes, drogue… en sus des activités très lucratives de l’enlèvement d’otages occidentaux monnayant rançon pour leur libération. Okacha, le nouvel émir d’AQMI, aurait rejoint le Nord-Mali en 2004 et aurait participé au commando qui a attaqué une caserne militaire mauritanienne en 2005. Il serait également impliqué dans l’assassinat d’un humanitaire américain, Christopher Leggett exécuté en juin 2009 devant le siège l’organisation caritative qu’il dirigeait dans un ancien quartier de Nouakchott.
zp avec agences,
SIWEL 251504 MARS 13