ANGOULÊME-DIASPORA (SIWEL) — Elle s’appelle Saadia, elle a 16 ans, elle a 18/20 de moyenne et a remporté le Concours de la résistance. Sur une centaine de finalistes, Saadia Aberbour a remporté le premier prix ex æquo avec trois autres élèves français du Concours national ( français, ndlr) de la résistance et de la déportation ouvert à tous les collégiens et lycéens du territoire français.

Objectif du concours : écrire un texte sur ladite période. Tout est examiné par le jury, de la syntaxe à la profondeur des propos.

Saadia a tout gagné. « J’ai écrit onze pages. J’ai dû faire la différence grâce à des témoignages d’anciens déportés que j’avais rencontrés et intégrés dans mon texte.»

 

L’adolescente n’en est pas à son coup d’essai. En classe de sixième et en quatrième, elle avait déjà participé au concours et avait reçu de nombreux prix comme celui de l’excellence. Mais voilà, en troisième, c’est celui de la meilleure copie du département qui l’a envoyée tout droit à la sélection nationale.

Fière, oui elle l’est, tout comme ses parents. Parfaitement bilingue, Saadia, comme tous ses frères et sœurs, sait parler le kabyle et le français. « J’ai même remporté un prix de la langue française », s’amuse-t-elle. Tous les enfants Aberbour ont d’ailleurs fait leur scolarité à Basseau, et sont tous… brillants.

Saadia suit fièrement les traces de ses frères et sœurs. Car Saadia n’est pas née en France. Benjamine d’une famille de six enfants, elle est arrivée de Kabylie en 2002 avec ses parents. Son père est transporteur chez Angoulême Boisson, sa mère femme de ménage.

Source SUD OUEST

SIWEL 011253 FEV 16

Laisser un commentaire