TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le procureur du tribunal de Tizi-Ouzou a demandé aujourd’hui 20 novembre, l’application de la loi dans l’affaire opposant Mohamed Akli Aoudj et le bureau régional du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), alors que le verdict ne sera prononcé que dans une semaine.

 

Procès contre le RCD : le verdict sera connu dans les jours prochains
Le procès s’est tenu dans un climat tendu. Des dizaines d’élus et de partisans de Saïd Sadi, ont tenu à l’extérieur de l’enceinte judiciaire un sit-in de soutien.

M.Aoudj, un membre fondateur du parti avait remis sa démission, le 17 septembre après des divergences avec le bureau régional du RCD. Il était aussi membre du Conseil national et élu à l’APW. Le 17 octobre, en réponse au communiqué diffusé dans le blog du RCD, Mohamed Akli Aoudj a entamé une procédure judiciaire contre le bureau région pour diffamation.

Le communiqué faisait état des raisons de la suspension de l’ancien cadre des rangs du parti.
Selon le document, la radiation de celui ci serait du à l’« indiscipline et des déviation des orientations du parti ». Le document mentionnait également que M. Aoudj, président de l’Observatoire pour le développement Economique et Social (ODES) serait impliqué dans une affaire d’escroquerie l’opposant à l’agence foncière de Tizi-Ouzou et qu’il aurait dissimulé ce dossier.

Pour cet ancien du RCD, les raisons de la mésentente qui a conduit à son départ, sont à chercher dans la «dénonciation des dysfonctionnements internes du parti», reflétés par les déclarations publiques du bureau régional en opposition totale avec les positions des élus de l’APW, soulignant qu’il fait partie des rares personnalités, qui ont osé dénoncer la fraude électorale lors des primaires organisées par le RCD à Tizi-Ouzou qui avaient porté Ikharbane à la Chambre Haute du Parlement.

Dans un communiqué rendu public à la veille du sit-in, le RCD-Tizi-Ouzou dit « saisir cette opportunité pour réaffirmer haut et fort, encore et toujours, que ses valeurs fondatrices sont au-dessus de tous ». « Celles et ceux qui seront tentés, à l’intérieur de ses rangs, de s’adonner à des pratiques contraires à l’éthique, seront débusqués et dénoncés publiquement », souligne le parti de Saïd Sadi.

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SIWEL 202052 NOV 11

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