L’homme d’Afalou avait vécu à Melbou il y a 150 siècles

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VGAYET (SWIEL) – L’anthropologue et historien Slimane Hachi, a animé, avant-hier, une conférence à Vgayet. Il est revenu sur ses découvertes, au début des années 80, à Melbou, une commune créée en 1985 et village rattaché à l’époque à la commune de Souk El Tenine.

Grâce aux moyens modernes, il a été procédé à une datation qui situe la présence de l’être humain dans cette région à plus de 150 siècles, fera remarquer le conférencier.

Une transcription de la langue taqvaylit « kabyle » en caractères arabes dites vous ? Par Sakina Ait Ahmed

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Cet article a été écrit et publié, il y a quelques années mais on voit que les faits sont têtus et il y a lieu de le réadapter à la situation actuelle :

Au vu des expériences passées nous avons appris à nous méfier de tout ce que ce pouvoir colonial nous concocte dans ses marmites de sorcières !

Inquiet, Said Sadi veut « encore » sauver l’Algérie mais il se défend d’instrumentaliser cette Kabylie « matrice privilégiée des potentialités et des sacrifices de la nation »

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ALGER (SIWEL) — Dans un texte-pétition, rédigé vraisemblablement par Said Sadi, et « ratifié » par les signataires, le « Docteur » affirme que « pour agir pacifiquement dans un cadre unitaire afin que la Kabylie, matrice privilégiée des potentialités et des sacrifices de la nation, ne soit pas de nouveau instrumentalisée », il faut « créer une dynamique de débat et de propositions pour aider à la construction d’une l’Algérie de tolérance, ressourcée à ses valeurs plusieurs fois millénaires » … »et que c’est cela qui permettra d’engager le processus de l’édification de l’Algérie démocratique et sociale. »

En d’autres termes cela signifie que 23 kabyles cherchent encore une fois à édifier l’Algérie démocratique et sociale au détriment de la Kabylie. Mais, Said Sadi qui parle de cette Kabylie « matrice privilégiée des potentialités et des sacrifices de la nation », fait mine de ne pas voir que la Kabylie est désormais bien décidée à ne plus être « le dindon de la farce » de la nation arabo-islamique algérienne.

Par ailleurs, si les algériens veulent sauver la Nation algérienne, on se demande bien pourquoi dans la liste des signataire ne figure « que » des kabyles…où sont donc passés les algériens Boukhemkhem, Ali Djeddi, Ali Belhadj, Ali Benflis, où sont passés les Djil Djadid et toute « l’opposition démocratique algérienne », où sont passés les algériens de Tlemcen, d’Oran, de Annaba, de Constantine…

Comment se fait-il qu’il n’y ait que 23 kabyles qui veuillent édifier l’Algérie démocratique et sociale, tout en se défendant d’instrumentaliser cette Kabylie « matrice privilégiée des potentialités et des sacrifices de la nation »…

Recit d’une « procédure MAK » : Compte-rendu de l’arrestation de Boussad Becha à Tizi-Ouzou

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TIZI-OUZOU (SIWEL) —  » Ensuite, c’est le plus haut gradé des chefs qui se présente à Boussad Becha. C’est un kabyle d’une cinquantaine d’années, parlant parfaitement le kabyle, qui essaye d’expliquer que c’est une « simple procédure ». Il ajoute que cette procédure peut se renouveler même en arrivant au commissariat n’At Dwala »; le responsable à l’organique du MAK répond en une phrase lourde de sens: « ça peut se faire même a Tala Bounane (ndlr: lieu où a été assassiné Matoub Lounès) vu qu’il y a un barrage là-bas et qu’ils peuvent faire tranquillement leur travail comme ils veulent… »

Perplexe face à une réponse aussi suggestive, l’officier supérieur revient à la charge pour lui demander cette fois si  » c’est possible de se voir en dehors du service, ailleurs, pour bien discuter… ». « NON, HORS DE QUESTION. », répond immédiatement Boussad sur un ton ferme et définitif… Alors s’adressant aux autres policiers, l’officier supérieur dit:  » Llah ibarek chakhsiya kbira(ndlr: il a de la personnalité), il refuse directement de me voir ».

Extrait du récit d’une « procédure MAK », telle que vécue par Boussad Becha, responsable à l’organique du MAK au cours de son arrestation hier à Tizi-Ouzou.

Boussad Becha relâché après deux heures de « vérification d’identité »

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Boussad BECHA, membre de la direction et responsable à l’organique du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), vient d’être relâché au terme de deux longues heures de « vérification d’identité » par la police coloniale algérienne

Il a été relâché après l’observation d’un rassemblement de plusieurs dizaines d’étudiants militants du MAK qui avaient convergé vers le commissariat central de Tizi-Ouzou pour faire relâcher Boussad Becha.

Face au rassemblement des étudiants, la police algérienne est sortie « rassurante » pour dire aux militants du MAK  » ce n’est rien, c’est juste une affaire de procédure »…

Donc, si on comprend bien, les arrestations arbitraires des militants du MAK relèvent de la « simple procédure » de police…

Algérie: Un viellard, ancien maquisard de la guerre d’Algérie passé à tabac par… un juge

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ORAN (SIWEL) — Un vieux maquisard algérien âgé de 79 ans, Abdelkader Djebbar, a été tabassé par un juge du tribunal d’Oran. La « justice » algérienne est un formidable outil répressif dont use et abuse l’Etat algérien.

Ce maquisard qui a fait la guerre d’Algérie n’imaginait certainement pas se faire vulgairement tabasser par le juge d’un pays qu’il aura soi-disant libéré du colonialisme

« Huna El Djazair », une émission de « Echourouq.TV », nous apprend que « Matoub Lounès était croyant …! »

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ALGÉRIE (SIWEL) — Il est des situations qui ne se prêtent pas à commentaires tant elles sont par elles-mêmes plus éloquentes que n’importe quel discours. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour passer certaines choses « sous silence » au risque que cela vous reste sur le cœur…

Au cours de l’émission « Huna El Djazair » réalisé par la chaine arabo-islamiste Echourouk.TV avec la sœur de Matoub Lounès, on apprend stupéfaits que Matoub Lounès était un « croyant » … on apprend également de la bouche de sa sœur que « La religion, à la maison c’était quelque chose qui faisait partie du quotidien »…

Voilà des « révélations » qui méritent bien que l’on y revienne, sauf si les contemporains de Lounès, ceux qui l’ont côtoyés, ceux qui ont vécus avec lui, ceux qui l’ont connus, acceptent tous de se faire parjures….

La vidéo est… à voir !

Témoignage sur Dda Salem Ould Ali, membre fondateur de l’étoile Nord Africaine, une contribution de Brahim Ait Amer

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Brahim Ait Amer est un kabyle qui veut rendre justice à son grand-père Ould Ali Mohamed Oussalem, membre fondateur de l’Etoile nord-africaine (ENA), ami d’Imache Amar et compagnon de prison de Hocine Ait Ahmed.

Un homme que « l’état algérien a nié complètement » affirme le petit-fils qui veut réhabiliter la mémoire de son grand père, dénoncer la falsification historique ainsi que le silence et la complicité des responsables locaux mais aussi des « amis » politiciens du vieux maquisard qui ont tout bonnement refusé de témoigner en faveur du vieux maquisard qui avait tenté dans les années 1990 un rapprochement entre Ait-Ahmed et Said Sadi en vue de « ne pas briser l’unité de la Kabylie ».

Nous publions-ci-après l’intégralité du témoignage du petit fils de Dda Salem