TRIPOLI (SIWEL) — Alors que les forces pro-Kadhafi reprennent du terrain, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne s’expriment sur l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne et sur une aide éventuelle aux opposants de Kadhafi.

 

Libye : aide extérieure éventuelle au bénéfice des opposants du régime Kadhafi
Susan Rice, représentante permanente des États unis aux Nations unies a déclaré : « nous allons maintenir la pression sur Kadhafi jusqu’à ce qu’il parte et laisse la population de Libye s’exprimer librement et déterminer son propre avenir ».

Deux bâtiments de l’US Navy attendus au large des côtes libyennes ont franchi le canal de Suez.
L’USS Kearsarge et l’USS Ponce seraient déjà arrivés en Méditerranée en milieu d’après-midi.
Le contre-torpilleur USS Barry a, lui aussi, déjà franchi depuis lundi le canal de Suez dans le cadre des efforts déployés pour appuyer les pressions diplomatiques et militaires sur Kadhafi.

Ce déploiement militaire près des côtes libyennes est pour l’heure perçu davantage comme symbolique dans la mesure où ni les États-Unis, ni leurs alliés de l’OTAN ne semblent souhaiter une intervention militairement.

Robert Gates, secrétaire américain à la Défense a fait remarqué qu’ « aucune décision n’a été prise concernant quelque action que ce soit » et de faire remarquer que les Nations unies n’avaient pas autorisé le recours à la force en Libye. La Maison-Blanche a cependant souligné qu’« aucune option » n’était exclue.

Alain Juppé, le nouveau ministre français des Affaires étrangères a insisté sur le fait qu’aucune intervention militaire ne pourrait se faire sans mandat clair des Nations unies.

David Cameron, premier ministre britannique a déclaré que son pays coopérerait aux côtés de ses alliés pour la préparation de l’éventuelle imposition d’une zone d’exclusion aérienne en Libye.

btj
SIWEL 021658 MAR 11

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