VGAYET (SIWEL) – Rien ne va plus dans la région Est de la région de Vgayet. Les citoyens de Souk El Tenine et Malbou sont en colère. Ils ont fermé plusieurs axes routiers pour réclamer du gaz naturel.
Ce mouvement de protestation de grande envergure a été entamé depuis hier matin et aucun élu local, pour le moment ne s’est manifesté pour savoir au moins ce que la population de la région réclame. « Monsieur le Wali, permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que l’important gazoduc de gaz naturel parti du Sahara algérien, en passant par la Tunisie puis en traversant la Mer méditerranée a été réalisé en 9 mois !. Plus que ça, Monsieur le Wali, Nous avons libéré l’Algérie des mains de la 3e puissance mondiale en 7 ans. Et tout près de chez nous, Monsieur le Wali, un problème relativement insignifiant dure depuis 7 longues années !. C’est à peine croyable. Le paradoxe, Monsieur le Wali, c’est que ces mêmes personnes qui ont bloqué le projet en s’opposant au passage de la conduite de gaz naturel ont été reliés au réseau, donc alimentés, comme pour les encourager dans leur opposition, alors qu’ils n’étaient, semble-t-il, même pas programmés. Mais ces habitants, Monsieur le Wali, se sont-ils posés la question de savoir comment le réseau est parvenu jusqu’à chez eux ?? Savent-ils qu’il a traversé une multitude de propriétés d’autrui ? Permettez-nous d’ajouter, Monsieur le Wali, que la mise en service du réseau pour alimenter la commune d’Aokas, nonobstant les oppositions, a favorisé la poursuite des dites oppositions. Par ailleurs, nous considérons, Monsieur le Wali, que l’Etat a compati aux problèmes que vivent les pauvres citoyens que nous sommes en matière de gaz de naturel et ceci en débloquant des crédits conséquents. Malheureusement Monsieur le Wali, les autorités locales et wilaya les (APC, Daïra, A.P.W, Wilaya) ne semblent pas particulièrement inquiètes du sort de ce projet », expliquent dans leur déclaration les villageois qui espèrent sensibiliser les pouvoirs publics sur leurs souffrances.
Les protestataires ont adressé un ultimatum au wali de régir, faute de quoi d’autres actions plus radicales seront organisées. » Permettez-nous de vous informer, Monsieur le Wali, que si dans un délai de 20 jours, rien n’est entrepris pour que ces travaux reprennent, nous nous verrons dans la fâcheuse obligation de recourir à des actions extrêmes sachant qu’il s’agit d’un droit des plus élémentaires », menacent les habitants d’Aokas et de Melbou.
Siwel avec Tamurt