MONTREAL (SIWEL) — En marge des travaux de mise en place d’un Parlement kabyle, le président de l’Anavad, Mas Ferhat Mehenni, est revenu sur le courage des militants qui, en Kabylie, font face au harcèlement de la police coloniale algérienne. Il a fait remarquer que les valeureux militants du MAK reçoivent des convocations illégales et les invite, en conséquence, à ne plus se rendre aux commissariats de la police algérienne : « c’est aux policiers d’aller arrêter les militants là où ils se trouvent et non à ces derniers de s’offrir à eux », a-t-il martelé.

 

Lors de son déplacement en Amérique du Nord, du 02 au 05 septembre 2016, Ferhat Mehenni a rencontré la communauté kabyle établie au Québec, et ce, en marge des travaux pour un parlement kabyle.

Le président de l’Anavad a souligné, lors de sa prise de parole, que ces convocations de militants à se présenter au commissariat sont quotidiennes avant de souligner qu’elles sont « illégales à double reprise. Premièrement, elles ne comportent pas l’objet de la convocation ce qui est en soit illégal. Deuxièmement, c’est pour exercer un contrôle judiciaire qui n’est pas décidé par la justice ». Ferhat Mehenni termine son message en appelant « les militants à ne plus répondre à ces provocations » après avoir précisé que « c’est aux policiers d’aller arrêter les militants et non à ces derniers de s’offrir à eux ».

À rappeler que ces harcèlements policiers contre des militants politiques et pacifiques du MAK se sont accélérés ces derniers mois suite à la directive du pouvoir algérien datant de février dernier, mais que cela n’affecte en rien le mouvement souverainiste kabyle qui a connu une forte activité organique durant tout l’été.

nbb/wbw
SIWEL 092229 SEP 16

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