CONTRIBUTION (SIWEL) — Bouaziz Aït Chebib, Muh Boukla Taheccat, Hsen Chérifi, Kamal Chetti… et peut-être beaucoup d’autres victimes silencieuses que la dignité empêche de s’afficher.

Chaque jour, la police algérienne en opérations en Kabylie semble devoir remplir un ordre du jour précis relatif à l’intimidation et au harcèlement de militants du MAK qui sont arrêtés, séquestrés, interrogés puis relâchés.

Ce sadisme aux relents évidents de racisme est pleinement assumé par certains hommes de troupes bien choisis et fait visiblement partie d’une nouvelle dotation de l’arsenal répressif de la police de Tizi Ouzou. Spécialement dédié à la Kabylie.

 

Quelque soit le niveau hiérarchique qui inspire ces méthodes, le wali de Tizi Ouzou et son directeur de Sûreté de wilaya sont tenus aujourd’hui et demain pour premiers responsables et comptables de ces exactions outrageantes.

Le choix des cibles, censé isoler les cadres du MAK de la population, produit exactement l’effet contraire ; et aujourd’hui, aucun Kabyle digne de nom n’est prêt à compromettre et ce, à aucun prix, sa solidarité envers un frère qui milite pacifiquement pour un idéal largement partagé.

En agissant de la sorte, M. Brahim Merad s’incarne en satrape et non en préfet d’une république. Sous sa houlette, son directeur de Sûreté s’est transformé en chef tonton-macoute qui dévoie totalement sa mission de protection des biens et des personnes.

À M. Brahim Merad et à M. Rachid Derouaz, à l’un et à l’autre, nous disons : libre à vous de vous faire le sabre et le goupillon d’un État qui mène délibérément une politique d’appauvrissement et de dénaturation de la Kabylie.

Mais il vous dit aussi que le peuple kabyle sait se souvenir de ses bourreaux et sa mémoire en l’espèce est indélébile.

Tizi Ouzou, le 2 janvier 2016
Un groupe de patriotes kabyles

SIWEL 021910 DEC 15

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