ALGER (SIWEL) — Les services de sécurité présents en très grand nombre ont dissuadé toute tentative de marcher sur l’itinéraire tracé par le Rassemblement pour la culture et la démocratie.

 

La marche du RCD à Alger avortée
Des centaines de policiers antiémeutes, et en civile ont quadrillé la place du 1er mai où devait démarrer la manifestation du RCD ainsi que le siège régional du RCD situé dans le boulevard Didouche Mourad. Une tentative des quelques 200 militants de forcer le puissant cordant de sécurité s’est soldée par une dizaine de blessés dont le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz évacué à l’hôpital pour les premiers soins.

Saïd Sadi dénonce le pouvoir

Dans un bref point de presse observé à l’intérieur de son siège régional, le président du RCD Saïd Sadi a dénoncé l’empêchement de la marche à laquelle il avait appelé et déploré le fait que des quartiers comme Bab-el-Oued ou la Casbah soient « encerclés » de même que le transport ferroviaire et par bus interrompu afin, dit-il, d’empêcher les marcheurs de rejoindre le point de départ.

Il a indiqué que d’autres initiatives seront lancées en collaboration avec les syndicats et les comités de la société civile. « Il est temps que le changement advienne. C’est le système politique et non pas un gouvernement qui doit changer », a-t-il dit avant de réitéré l’exigence de la levée de l’état d’urgence et la libération de tous les manifestants qui ont été arrêtés lors des émeutes de début janvier 2011.

L’Algérie est sous état d’urgence depuis 1992. Cette mesure est maintenue malgré les appels à sa levée formulée par des partis politiques de l’opposition, notamment le Front des forces socialistes (FFS) qui en a fait son cheval de bataille depuis des années.

Cette loi s’ajoute à l’interdiction par le gouvernement de toute marche dans la capitale Alger depuis la marche avortée du 14 juin 2001 initiée par le mouvement des Aârchs.

ytt
SIWEL 221500 JAN 11

La marche du RCD à Alger avortée

La marche du RCD à Alger avortée

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