PARIS (SIWEL) — Les parents des sept moines français de Notre-Dame de l’Atlas à Tibhirine, assassinés en Algérie, décapités par des « inconnus » durant la guerre civile entre les islamistes et les militaires algériens, sont en colère contre l’inertie du système judiciaire algérien et le fait que des preuves importantes soient en train de disparaître.
Fait inquiétant, l’armée algérienne, dont des éléments pourraient bien avoir été responsables des meurtres, considère que l’affaire est close. Le pouvoir algérien accuse tout simplement le Groupe islamique armé (GIA) dans une enquête bâclée.
La hiérarchie catholique locale reste résolument silencieuse, peut-être parce qu’il est politiquement imprudent de faire des vagues. Les proches des victimes craignent que les identités de ceux qui ont tué les sept Français ne soient probablement jamais connues.
wbw
SIWEL 192322 JUIN 13