PARIS (SIWEL) — Le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, a accordé ce mercredi une interview téléphonique au présentateur Ghani Mahdi diffusée en direct par la chaîne de télévision privée algérienne « Al Magharibia », à l’occasion de la double commémoration des Printemps kabyles de 1980 et 2001. Ferhat Mehenni a accepté l’invitation à une interview de cette chaîne. Bien que la propagande de cette chaîne soit en totale contradiction avec les valeurs de la Kabylie, cette dernière porte et propage son discours de vérité partout où on veut l’écouter.

Siwel publie ci-après l’intégralité de l’entretien :

 

Sur un plateau de télévision décoré de la photo du martyr du Printemps noir, Massinissa guermah, sur la plaque de marbre ensanglantée sur laquelle Kamel Irchen assassiné en 2001 par les gendarmes algériens, avaient écris le mot LIBERTE avec son propre sang, ainsi que celle de Dda Mouloud Mammeri dont la conférence sur les poèmes kabyles anciens fut interdite par le pouvoir algérien en 1980 et qui fut la cause des événements du Printemps noir… le présentateur a commencé l’interview par une présentation avec un air de ne pas y toucher au point de juger utile de se justifier en usant de la citation apocryphe attribuée à Voltaire : « Je désapprouve ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

Coupant son invité à plusieurs reprises, quand cela ne va pas dans le sens de ce qu’ils voudraient lui faire dire et surtout, pensent-ils, pour faire du buzz pour leur chaîne, tantôt en usant d’approximations indignes d’un journaliste qui est censé avoir révisé ses fiches, telle que le fait de présenter Ferhat Mehenni comme président du MAK… etc, tantôt en feignant l’ignorance pour justifier qu’il ne comprenait pas tout ce que le président de l’Anavad, en pédagogue, lui prodigue en guise de réponse…

Ce mercredi soir, le journaliste Ghani Mahdi a posté sur son compte Facebook ce commentaire :

En lisant entre les lignes, l’on comprend aisèment que le sieur a dû se faire réprimander par ses employeurs dévoués au pouvoir de l’état voyou qu’est l’Algérie arabo-islamiste auquel ils ont forcèment dû, pour avoir leur agrément, pratiquer l’art de la courbette et de la génuflexion.

A tous ces farfadets se prenant pour les gardiens du temple de l’"unité nationale" et de leurs ubuesques "constantes nationales", la rue kabyle leur a démontré la détermination du peuple kabyle quant à recouvrer sa souveraineté, en totale adhésion avec la feuille de route tracée par le Gouvernement provisoire kabyle en exil et le Mouvement pour l’autodétermination (MAK) sur le terrain, en Kabylie.

wbw
SIWEL 202335 AVR 16

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