MARSEILLE (SIWEL) — Après cinq années d’absence sur la scène artistique, Farid Farragui nous revient avec un nouvel album intitulé « Nek d yiman-iw ». Il se produira sur scène au théâtre de la Sucrière à Marseille le 23 juin.

 

Farid Ferragui : retour en apothéose sur la scène
A son habitude, le poète-chanteur kabyle Farid Ferragui opte pour une poésie artistique; un travail des mots, la force du verbe, un art qui s’éloigne de la réalité et un langage de l’émotion. Il nous révèle à la fois le talent intarissable du chanteur et la maturité du poète, après trente ans de carrière.

Après cinq années d’absence, il revient avec un album plein de surprise, sorti en France le 15 juin.

Dans son nouvel opus, il revient sur ses thèmes favoris qui sont: l’amour, la mélancolie, la verve poétique, la nostalgie et la politique…etc. Ce dernier album contient cinq chansons à texte et à thèmes variés, comme son public les aime, souvent sous forme dialoguée. Deux chansons d’amour , en duo avec la chanteuse Yasmina, intitulées ]iAsmekti n zman (Souvenir d’antan) et Amzun d ass-agi (Comme si c’était aujourd’hui), qui traite de l’amour nostalgique; l’amour de jeunesse. Acuɣer? (Pourquoi ?), une chanson allégorique qui parle de l’amour de l’art et du tarissement de la verve poétique, une des appréhensions du poète, qui ne se détache pas de ses douleurs mais qui les assume en plénitude. La chanson est un dialogue entre l’artiste et son public, et qui rappelle sa longue absence sur scène. Elle est interprétée en duo avec la chanteuse kabyle, à la carrière prometteuse, Djidji.

Nek d yiman-iw (Avec moi-même): une chanson de portée philosophique, comme on a rarement vu chez les autres. Le titre est d’ailleurs révélateur. Dans cette dernière il aborde la condition du poète qui devient, après des années, étranger à lui-même. On assiste à un long dialogue du poète avec lui-même voir un interrogatoire où le poète essaye d’établir l’identité de l’étranger qui l’habite. Interprétée en duo avec le chanteur naissant Djafer Ali-Mammer, qui interprète à son tour la voix de son double.

i[Tiṭ d-iy-muqlen (l’oeil qui ma vu): Dans cette dernière chanson, le poète chanteur kabyle, revient sur les évènements du "Printemps Noir" de Kabylie, des évènements réprimés dans le sang, et éventuellement sur la fin des dictatures, qui en cachent d’autres, évènements qu’avaient traversé les trois pays Nord-Africains (Tunisie, Egypte et Libye).

Au grand bonheur de ses fans et admirateurs, le chanteur se produira sur scène le 23 de ce mois de juin à 20H30, au Théâtre de la Sucrière 246, rue de Lyon, dans le 15ème arrondissement de Marseille.

nj/wbw
SIWEL 211836 JUIN 12

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