Détenus Mzabs : un verdict injuste à l’issue d’un procès politique


Izmulen pour les droits des At-Mzab

Un verdict injuste à l’issue d’un procès politique

A l’aube du lundi 29 mai 2017, juste après les délibérations du tribunal de Médéa, Maître Salah Dabouz a, dans une vidéo, annoncé le verdict du procès du docteur Fekhar et de son groupe qui a duré plus de 4 jours. Rappelons que pour Fekhar il s’agit d’un deuxième procès après celui du 24 mai 2017 où il a été condamné à 5 ans de prison avec sursis dont 18 moins ferme et à 50 000 dinars d’amande. Les condamnations sont différentes pour les accusés. Ils sont repartis sur six groupes :

FEKHAR Kamaleddine, SOUFGHALEM Kacem, BABA OUSMAIL Mahfoud, SRIAA Brahim et CHEKEBKEB Mohamed condamnés à 5 ans de prison dont 2 ans fermes et 100 000 dinars d’amande.

FEKHAR Cheikh-Ami-Brahim, DADDI BABA Ahmed et BOUHDIBA Aoumeur condamnés à 4 ans de prison dont 14 mois fermes et 100 000 dinars d’amande.

SOUFGHALEM Bakir, OUIROU Yagoub, OUIROU Aïssa, CHEKEBKEB Slimane, NACER Mohamed, BABAOUYOUB Salah, OUYABA Brahim, ADDAOUD Slimane, MOUSAOUALI Bahmed, TABBAKH Aïssa, OUYABA Mostapha et HADJ SAID Nacer condamnés à 3 ans de prison dont 18 mois fermes et 100 000 dinars d’amande.

ABBOUNA Brahim condamné à 3 ans dont 8 mois ferme et 100 000 dinars d’amande.

KERBOUCHE Salah condamné à 3 ans dont 9 mois fermes et 100 000 dinars d’amande.

FEKHAR Saïd, TABBAKH Moussa, CHEKEBKEB Aïssa, BOULENACHE Saïd, MAARAD Aïssa, GOUMGHAR Sofiane, HADJ-SAID Slimane, BENYAKOUB Hammou, BOUROUROU Aïssa, BABAOUYOUB Hocine, ELALOUNI Salah, CHEKEBKEB Brahim, CHERAITE Mostapha, BALLA Baamour, acquittés après avoir passé 22 mois de prison !

Quant à Bousnen Brahim, il était absent du procès car atteint d’un AVC pendant qu’il était en prison. Il a été libéré, il y a quelques mois mais il est toujours poursuivi.

Quand l’arrestation est politique, les dossiers vides, des policiers falsifient des documents pour fabriquer des preuves et ne sont pas poursuivis, et quand on a affaire à un procureur du pouvoir et non pas à un procureur général, le procès ne peut être que politique et le verdict ne peut être qu’injuste. Ainsi le pouvoir algérien principal accusé et juge des événements du Mzab assume, persiste et signe.

Gloire aux martyrs Mzabs et liberté pour tous les détenus Mzabs.

Paris le 29 mai 2017
Président d’Izmulen
Mohammed Dabouz
SIWEL 290656 May 17 UTC

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