Algérie/ l’hypocrisie constitutionnelle de la « Liberté de culte et de conscience »

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TIARET (SIWEL) — La gendarmerie algérienne a arrêté dimanche dernier deux jeunes hommes à Tiaret pour détention de 56 exemplaires de la Bible alors que la Liberté de culte et de conscience est prétendument garantie par la constitution algérienne. Cet incident révèle, une fois de plus, que les lois algériennes de liberté, qu’elle soit de culte, de conscience ou d’expression ne sont destinées qu’à la « consommation » internationale qui y trouve la justification nécessaire à ses « bonnes relations » avec un Etat despotique et intégriste.

MESSAOUD OUSLIMANI: la révolte d’un exclu Kabyle

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(SIWEL) — Messaoud Ouslimani, médecin de formation, mais féru de la littérature, Écrivain et essayiste, avec « La vie dans la tourmente » et  » La révolte des exclus » , édités en France, porte la Kabylie dans son cœur en défendant la liberté de son peuple dans ses œuvres, ses interventions et sa vie quotidienne en martelant partout: la seule voie de salut pour la Kabylie c’est sa libération du joug arabo-musulman d’Algérie.

Les Aurès de nouveau secoués par un séisme de M 4,7 (USGS)

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BATNA (SIWEL) — En l’espace de 48 heures, une 2ème secousse tellurique d’une magnitude de 4,7 (USGS) et 4,4 (EMSC) sur l’échelle ouverte de Richter a été ressentie ce mardi soir vers 22h14 locales dans les Aurès au nord-est de l’Algérie, son épicentre a été localisé à 10 km de profondeur, à 50 km à l’Ouest de Batna et à 263 km au Sud-Est d’Alger

Mali – Azawad / Vous avez dit accord…« de paix » ?

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AZAWAD (SIWEL) — Le texte en lui-même est très vicieux dans la mesure où les termes choisis sont ambiguïté qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations, chacun pouvant y voir ce qu’il a bien envie d’y voir. Or, le règlement définitif de la question azawadienne nécessite des dispositions claires nettes et précises qui soient un minimum en accord avec les aspirations et les lourds sacrifices auxquels ont consentis les azawadiens. Du reste, le texte a clairement été perçu par les populations comme une arnaque insultante et n’a fait que confirmer que la politique de l’autruche demeure l’unique mode opératoire du gouvernement malien et de l’Algérie, médiateur auto imposé depuis que le Mali fut contraint de négocier avec la résistance de l’Azawad à partir de 1991. Rétrospectivement, de l’avis des principaux concernés, c’est-à-dire des azawadiens eux-mêmes, cet accord est le pire de tous les textes d’accord depuis 1991.

Accords d’Alger / Le MNLA et ses alliés ne signent pas

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KIDAL (SIWEL) — Paraphé par Bamako, Alger et Paris, les accords d’Alger n’ont pas obtenu la signature du MNLA et de ses alliés. Ces accords, qualifiés par la base, comme par la population civile d’accords « de la honte et de l’humiliation » ne pouvaient pas être signé par le MNLA, ni par ses alliés, à moins de couper court avec leur propre base et avec le peuple qui constitue l’unique légitimité dans ce conflit qui dure depuis plus de 50 ans. Le plus difficile sera de résister encore à la pression internationale dont une délégation s’est rendue aujourd’hui même à Kidal pour les « convaincre » de parapher cet accord… en clair, pour essayer de tordre encore davantage le bras au MNLA et à ses alliées, voire même de les menacer personnellement de « représailles » comme cela a été fait à Alger.

«Constantine, capitale de la culture arabe 2015», la ministre algérienne de la Culture aggrave son cas

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ALGER (SIWEL) — Alors que plusieurs artistes kabyles ont publiquement déclaré refuser de participer à l’évènement d’usurpation identitaire qui fait de Constantine, capitale antique du Roi Massinissa, la capitale de la culture arabe, la Ministre algérienne s’est crue obligée d’apporter des précisions qui ont davantage démontré l’esprit colonisé de l’Etat algérien qui se revendique de l’identité et de la culture d’un conquérant de l’Afrique du Nord.

I3ezzugen (Azazga) : Quand les maires chassés par la population se font réinstaller par des escadrons de police…

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I3EZZUGEN (SIWEL) — Face à une forte opposition populaire qui perdure depuis 6 mois, la police algérienne a procédé hier à la réinstallation, de force, du président de l’Assemblée populaire (sic !) communale ainsi que des « élus ». Le Maire et les élus ont été accompagnés et réinstallés dans les locaux de la mairie par des escadrons de policiers anti-émeutes, tôt dans la matinée d’hier aux environs de 7h30. La mairie était encerclée par impressionnant dispositif de policiers anti-émeutes pour leur garantir l’accès, en dépit des protestations populaires.