TIARET (SIWEL) — La gendarmerie algérienne a arrêté dimanche dernier deux jeunes hommes à Tiaret pour détention de 56 exemplaires de la Bible alors que la Liberté de culte et de conscience est prétendument garantie par la constitution algérienne. Cet incident révèle, une fois de plus, que les lois algériennes de liberté, qu’elle soit de culte, de conscience ou d’expression ne sont destinées qu’à la « consommation » internationale qui y trouve la justification nécessaire à ses « bonnes relations » avec un Etat despotique et intégriste.

 

Des éléments de la brigade de Gendarmerie algérienne ont interpellé, dimanche dernier, deux jeunes hommes à bord de leur véhicule dans la région de Sidi Abderrahmane, à 100 km au sud de Tiaret. C’est ainsi que ces gendarmes auraient « découvert » et saisi 56 exemplaires de la Bible que les deux jeunes, B.K (23 ans) et B.N (33 ans), destinaient à leurs coreligionnaires.

Alors que l’Etat algérien prétend garantir la liberté de culte et de conscience, elle mène en parallèle une chasse ouverte à tous ceux qui pratiquent un autre culte que le culte islamique, et encore…puisque les supposés musulmans sont tenus de pratiquer rigoureusement les préceptes religieux, notamment le jeunes. Chaque année, au mois de ramadan, des arrestations ciblent des non-jeuneurs, essentiellement en Kabylie. Quant à cette nouvelles « affaire de bible », elle rappelle évidement le calvaire de Habiba, une jeune femme qui s’était convertie au christianisme et qui s’était retrouvée devant….le tribunal de justice !

Les deux jeunes de Tiaret ont été arrêtés au motif de « prosélytisme illégal » interdit par la loi algérienne alors que les deux prosélytes affirmaient activer légalement dans la mesure où ils disposaient d’une « autorisation officielle délivrée par l’Eglise catholique en Algérie ». Les deux jeunes ont été finalement relâchés mais les 56 bibles, eobjets de prosélytisme" ont été confisquées…

L’Etat algérien qui condamne et réprime le prosélytisme religieux est le premier et plus dangereux activiste du prosélytisme islamo-intégriste. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter les manuels scolaires de la discipline, intitulée « éducation islamique » et dans laquelle on apprend aux jeunes enfants dès la première année primaire, comment « laver les morts », les « supplices de la tombes» et autre percepts indiquant ce qui est « Haram »( licite) et « Hallal » (illicite) et les divers châtiments qui attendent les « kouffar » (mécréants)…d’où la production massive, par l’école algérienne, d’islamo-terroristes qui s’arrogent le droit d’ôter la vie à tous ceux qu’ils considèrent « pas conforme » à leur doctrine.

Source LeMatin.dz

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SIWEL 181252 MARS 15

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