PARIS (SIWEL) —

 

Bouteflika accueillera Hollande les 19 et 20 décembre prochain
Tout comme Jacques Chirac en 2003, qui avait remis à Bouteflika le sceau du dey d’Alger conservées chez
les descendants du Maréchal de Bourmont
et acheté chez Osenat Fontainebleau
par l’Elysée en novembre 2002
Offert par la France à l’Algérie en 2003

François Hollande remettra les clefs de la ville d’Alger
Les clés d’honneur d’Alger, remises par le dey Hussein à l’armée française après la capitulation de la ville le 5 juillet 1830, sont restées dans les musées d’Alger jusqu’à l’indépendance, puis rapatriées en métropole et inscrites sur l’inventaire du Musée de l’Armée.

Pour Jacques Chirac ce fut, en mars 2003, un bain de foule à Oran ; pour Nicolas Sarkozy en décembre 2007, une adresse aux jeunes à Constantine. Pour François Hollande, ce sera l’université de Tlemcen, capitale des arts islamiques, lors de la troisième visite d’Etat

n président de la République originaire de Tlemcen, près de la moitié de ses ministres issus de la même région, une flopée de conseillers, de hauts responsables civils et militaires nommés en raison de leurs origines tlemceniennes et enfin la ville de Tlemcen qui bénéficie de 10 milliards de dollars en projets, le cœur du pouvoir algérien se situe désormais à l’Ouest.
Au moins deux câbles de l’ambassade américaine à Alger, mis en ligne par le site wikileaks, évoquent cette tribalisation du pouvoir au profit d’une caste de responsables issus d’une seule région d’Algérie : Tlemcen.

Ce qui a attiré le plus l’attention de la délégation américaine en visite dans la ville de Tlemcen, fin 2008, c’était l’énorme budget consacré pour le développement de la wilaya, estimé de 10 milliards de dollars.
Le cable précisait que le président Bouteflika et plusieurs de ses ministres et ses conseillers sont originaires de cette wilaya, ajoutant que cette wilaya a réalisé un essor économique important par rapport aux autres villes algériennes.

Bouteflika, 75 ans, ne s’interdit pas un 4ème mandat, rendu possible après qu’il ait trituré en novembre 2008 la constitution algérienne qui limitait la présidence à deux mandats successifs,

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