TIZI WEZZU (SIWEL) – Plusieurs dizaines de citoyens parmi lesquels se trouvait le président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la cour de Tizi-Ouzou pour exiger de la justice d’ordonner auprès des services compétents une enquête à l’effet de retrouver la mère de famille, Hakima Bakouche, originaire du village Sahel, commune de Bouzguène, disparue, rappelons-le, le 11 novembre 2010 de son domicile conjugale, sis à Bettrouna, commune de Tizi-Ouzou.

 

Signalons d’emblée que la pression citoyenne n’a pas tardé à donner ses fruits. En effet, le jour même, soit au moment du déroulement de la manifestation, le parquet de Tizi-Ouzou a chargé officiellement les services de la gendarmerie de Draâ Ben Khedda, territorialement compétents, de mener des recherches en vue de retrouver Hakima Bakouche.

Et toujours au cours de la même journée, les gendarmes ont saisi le frère de Hakima afin qu’il se déplace au domicile conjugal de sa sœur (Bettrouna) à l’effet de leur fournir certains éléments d’information indispensables au démarrage de l’enquête.

Par ailleurs, nous avons appris que concernant l’avenir des trois petites filles de Hakima Bakouche, la justice le décidera le 29 du mois en cours. Ce cas devait être tranché hier mais faute de la présence des concernées (les trois fillettes), la justice a décidé de reporter l’affaire à la date sus-citée.

Tout laisse à croire donc que le magistrat compte recueillir l’avis de ces fillettes pour décider de leur tutorat. Notons enfin que l’adrénaline fera plus que jamais son effet. Peut-il en être autrement. Est-ce que les gendarmes retrouveront Hakima Bakouche vivante ou tout simplement son cadavre. Dans les deux cas, de grandes interrogations seront inévitables.

Siwel avec Tamurt

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