CASABLANCA (SIWEL) — Khalid Zirrari a été « enlevé » juste après la manifestation par « des policiers en civils descendus de 3 véhicules 4X4 banalisés ». Il a été « menotté puis placé dans un des véhicules pour être conduit au commissariat de Tizi-Ouzou ». La victime affirme au journal électronique lareleve.ma avoir été questionnée sur «la nature et les détails des relations qu’entretiennent le Congrès Mondial Amazigh ainsi que lui-même avec le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et le Gouvernement Provisoire de la Kabylie en exil (GPK)».

 

14 heures d'interrogatoires pour disséquer les liens entre le CMA, le MAK et le GPK
Le vice président du Congrès mondial amazigh (CMA), Khalid Zirrari, a relaté au journal électronique la releva.ma les conditions rocambolesques de son arrestation ainsi que les conditions de sa détention. Il avait été « menotté et placé en cellule remplie de prévenus de droit commun » et a été interrogé durant plus de 14 heures d’affilée sur les liens entretenus entre le CMA, ainsi que lui-même, avec le Mouvement autonomiste kabyle (MAK) et le Gouvernement provisoire kabyle en exil, présidé par Ferhat Mehenni.

Monsieur Zirrari a déclaré ne pas avoir l’intention d’en rester à la simple dénonciation et compte protester officiellement au nom du Congrès Mondial Amazigh auprès de l’ONU et de ses antennes spécialisées ainsi qu’auprès des ONG internationales dont celles des Etats-Unis. Le vice président du CMA s’est vu remettre un arrêté d’expulsion par les services de police algérienne avant son embarquement à Alger pour le Maroc après 3 jours de séquestration et deux nuits passées dans les commissariats algériens en compagnie des détenus de droits commun.

Avec lareleve.ma
zp,
SIWEL 231751 AVR 13

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