PARIS (SIWEL) — « Les frontières nées de la colonisation française, particulièrement sur notre territoire, n’ont pas fait l’objet de consultation des peuples concernés. Les Touaregs se sont exprimés en 1958 à travers une correspondance officielle signée de l’ensemble des chefs de tribus et de villages de l’Azawad, remise au général de Gaulle, pour lui dire que nous n’étions pas d’accord pour être rattachés au nouvel État malien avec lequel nous ne partagions ni la même histoire, ni la même culture, ni la même identité, et encore moins la même ambition pour l’avenir. Ensuite, notre peuple s’est exprimé de manière encore plus claire à travers les différentes révoltes et révolutions qui se sont succédé depuis l’indépendance. Les frontières qui nous ont obligés à vivre avec le Mali ont été des frontières injustes. La France doit réparer cette injustice avant de quitter la région, sinon, dès qu’elle aura le dos tourné, nous allons chasser les soldats maliens, et ils rentreront à Bamako avant même que les soldats français ne soient rentrés chez eux. » a déclarée le porte parole du MNLA à Charlie Hebdo