ALGER (SIWEL) — Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a estimé samedi que la participation de son parti aux élections législatives algériennes « n’est ni un reniement ni une reddition ni une capitulation. C’est notre choix souverain ».

 

FFS : « la participation n'est pas un reniement mais un choix souverain »
Pour le FFS, cette participation est « une participation tactique, un moyen parmi d’autres dans une stratégie globale d’action politique qui vise à remettre le peuple en mouvement et remettre du mouvement dans un statuquo politique et institutionnel destructeur de l’Etat et de la société algérienne ».

Car pour Ali Laskri qui s’exprimait dans un point de presse à Alger, « seule cette remise en mouvement peut permettre de dépasser les impasses du pays, de la Kabylie et du pouvoir ». Ensuite, il s’agit selon lui de « poursuivre la lutte politique, pacifique et populaire pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels ».

Admettant et comprenant le désintérêt de la population algérienne pour les échéances électorales, Ali Laskri a indiqué que seul le changement pacifique peut donner une réalité et un avenir à un projet démocratique en Algérie.

« Notre choix est un choix politique cohérent : ces élections nous permettront de remobiliser le parti et nous l’espérons, la population. Nous insistons sur le fait que seule la qualité du dispositif de surveillance peut rendre un minimum de crédit à ce scrutin », a-t-il dit.

Se défendant d’un quelconque contact avec le pouvoir, M. Laskri a invité « une certaine élite politique ou universitaire à prendre le soin de prouver leurs assertions malveillantes et haineuses sur des prétendus « quotas » ou contacts avec le DRS (les services secrets algériens, NDLR). »

Le conseil national du FFS, réuni en session extraordinaire le 2 mars a pris la décision d’une participation aux prochaines élections législatives algériennes prévues le 10 mai 2012.

uz/wbw
SIWEL 031635 MAR 12

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