XAS NEQQḌEN ACḤAL D ITRI, IGENNI UR I NEGGER ARA…

KABYLIE (SIWEL) — 20 ans après le génocide commis en Kabylie par le pouvoir algérien, l’assassinat des 128 Kabyles par les forces de l’ordre de ce régime de voyous avalisé par un silence assourdissant de tout un peuple, celui du « khawawisme » de circonstance, nous subissons encore, dans la même continuité, l’injustice et l’arbitraire d’un État criminel aux abois.

Aujourd’hui, pour ne pas changer, des militants politiques kabyles, hommes et femmes confondus, luttant pour leur identité de façon pacifique se font arrêter, emprisonner chaque jour ; leurs seuls torts restent la liberté d’expression pour certains, le refus de la dictature pour d’autres, mais aussi la volonté de couper définitivement ce lien malsain avec l’Algérie, afin d’avancer librement pour construire une nation kabyle épanouie qui œuvrera à la protection de son propre peuple.

Ne pouvant, pour l’instant, pas extraire nos frères et sœurs des geôles algériennes, nous avons un devoir de solidarité et de soutien envers eux et leurs proches. Pour cela, main dans la main, soyons dignes en exprimant et exigeant chaque jour leur libération immédiate et sans conditions.
Que toute la Kabylie de ses quatre coins accroche, à l’entrée des villages, quartiers et villes, des banderoles avec les mêmes slogans :
« Tilelli i yimehvas iqvayliyen ».
« Libérez les détenus kabyles ».

Et pour tous ceux qui le peuvent, allumer des bougies dans les rues, aux fenêtres ou sur les balcons chaque soir, et ce jusqu’à la libération de tous les otages.
Ceci est le minimum que nous pouvons faire.

Nous n’abandonnerons personne, tous unis pour et au nom de la liberté.

Afus deg fus

SIWEL 090025 JUI 21