GHARDAÎA (SIWEL) — La visite officielle qu’a effectuée Abdelmalek Sellal, le Premier ministre algérien a été un fiasco. Il n’a pas pu installer un comité de sages issu des deux communautés en conflit, à savoir les amazighs mozabites et les arabes chaâmbis. La raison n’est pas compliquée à trouver. Comme l’avait dénoncé kameleddine Fekhar, Sellal à mis en plce une cellule de dialogue avec lui-même. Du reste, les jeunes mozabites, qui subissent de manière répétitive ce racisme d’Etat, refusent désormais de se laisser tromper et manipuler par des notables abonnés au clientélisme de l’Etat. Les Mozabites n’ont plus confiance en leur notables. Depuis ces derniers événement , à l’instar des kabyles de services de triste notoriété, dont d’ailleurs Sellal, les mozabites commencent eux aussi à dénoncer ouvertement leur mozabites de service.

 

Sellal a mal procédé pour perpetuer la manipulation du conflit.

Sur place, la presse algérienne, dite privée, a été mise à l’écart. Seule la télévision du régime est admise à filmer les rencontre de Sellal. Même la cérémonie durant laquelle le Premier ministre devait récompenser les élèves des écoles coraniques des deux communautés n’a pas été couverte par la presse.

Les raisons de ce fiasco monumental du gouvernement algérien résident, principalement dans sa tentative de manipuler les événements douloureux qui ont éclaté dans la région. Au début, le pouvoir algérien fidèle à sa politique raciste à pris partie pour les arabes contre les mozabites. C’était à travers ses services de répression que des dizaines, voir des centaines de jeunes mozabites ont été tabassés, emprisonnés et pour certains violés dans l’enceinte même des commissariats de police.

Le gouvernement de Bouteflika a ensuite, désigné « un comité » dit de sage, qu’il a lui-même choisi pour mener des pourparlers. Les deux communautés, notamment les mozabites, ont dénoncé cette manipulation et ce mensonge officiel.

Hier, Sellal n’a pas pu rééditer l’exploit en désignant ses propres interlocuteurs. La majorité des personnes sollicitées ont refusé l’offre du régime, de peur de représailles de la part de leurs communautés respectives. L’une

A signaler que des affrontements ont éclaté, ce matin, entre des citoyens des deux communautés, juste après le départ des officiels venus d’Alger. Les affrontements ont eu comme théâtre, la route nationale 1, à cause d’un terrain appartenant à des mozabites que les chaâmbis veulent occuper. A rappeler que le pouvoir algérien avait proposé l’octroi " équitable " de terrains aux membres des deux communautés, alors que les terrains de la région appartiennent aux mozabites, depuis la nuit des temps et que les Chaambas n’ont jamais pénétrés les citadelles mozabites avant l’arrivée de la prétendue indépendance qui s’est mise à pratiquer une politique de peuplement coloniale arabe pour diluer l’identité amazighe des mozabites et les contraindre à renoncer à eux-mêmes de grès ou de force.

dm
SIWEL 14 1638 JAN 14

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