TAWRIRT MOUSSA (SIWEL) — Le Bachagha Ould Ali Lhadi a quand même réussit à sortir de la maison de Lounes où il avait été reçu dans la demeure du rebelle . Il a même réussit à monter jusqu’à la tombe de l’icone du combat kabyle et amazighe pour y déposer un énième affront…déguisé en gerbe de fleurs!

Cependant, les jeunes kabyles n’ont cessé de le traiter de harki, de traître, de kabyle de service, reprenant la fameuse chanson de Matoub justement sur les kabyles de service. Un jeune dit  » Limer yufi ad yekkes Mouloud maameri ad yawi abdelkader  » (NDLR: « s’il pouvait enlever Mouloud Mammeri pour le remplacer par Abdelkader, il le ferait »)


Et c’est sous ce tonnerre d’injuste qu’il s’en est retourné à la maison du Rebelle où la porte lui fut de nouveau grande ouverte pendant qu’elle se refermait sur le peuple kabyle qui criait à la trahison!  » Vous avez vendu Lounès » criait le peuple kabyle à la Fondation Matoub Lounès…Chante Matoub Chante! un poète peut-il mourir ?

 

Non, bien sur que le poète ne peut pas mourir, Matoub nous l’a prouvé encore aujourd’hui , tout comme il nous a encore prouvé combien ses paroles étaient vraies: " sauf le peuple comme un seul homme a osé défier la peur " ! Ould Ali Lhadi, digne le représentant du pouvoir criminel d’Alger, celui-là même qui l’assassiné est venu souiller sa tombe et c’est le peuple kabyle "comme un seul homme" qui l’en a chassé comme un malpropre.

Tous les kabyles dignes de ce nom savent très que Lounès Matoub aurait retourné ciel et terre s’il avait assisté à un tel déferlement de trahisons.

Muhend Arab Bessaoud avait aussi dit une phrase légendaire qui ne cesse de se charger de nouvelles victimes: " Heureux les martyrs qui n’ont rien Vu"

zp,
SIWEL 260214 JUIN 14

Laisser un commentaire