AT-DWALA (SIWEL) — Sans aucun doute possible, c’est en prévision du gala en hommage à Matoub Lounès que doit organiser demain soir la Confédération MAK d’At-Dwala, que des renforts de la gendarmerie algérienne sont arrivés ce mercredi soir à At Dwala. Sauf que, comme le 16 juin dernier, la police et la gendarmerie algériennes seront encore une fois confrontées à la détermination du Mouvement souverainiste kabyle qui n’entend pas se laisser dicter sa conduite par une autorité coloniale, ni encore moins ce qu’il a le droit de faire ou de ne pas faire chez lui en Kabylie.

 

Les gendarmes algériens ont été installés au commissariat de la ville en vue de "donner un coup de main" à leurs camarades policiers pour réprimer la jeunesse kabyle qui ne cesse de se rassembler autour du MAK, et ce, en dépit du black-out médiatique de la presse dite "libre et démocrate", du harcèlement, de la répression et de l’intimidation des militants du Mouvement souverainiste.

Malgré les démonstrations de force de la police et de la gendarmerie coloniale algérienne qui ne cessent de bomber le torse, tout fiers d’exhiber leurs matraques, à cette jeunesse kabyle pacifique qui refuse de plier genou face au colonialisme arabo-islamique qu’ils incarnent, les jeunes d’At-Dwala sont bien décidés à ce que ce gala ait lieu coûte que coûte.

Pour la journée de la Nation kabyle, on se souvient que la police et la gendarmerie coloniale n’avaient pas réussi à empêcher l’événement d’avoir lieu. La ville assiégée avait même assuré la sécurité du président du MAK qui a tenu son discours fermement protégé par un bouclier humain., en vertu de la sacro-sainte La3naya, l’inviolable protection contenue dans le code d’honneur kabyle.

bb/zp,
SIWEL 291909 JUN 16

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