ALGER (SIWEL) — Après l’épisode du harcèlement sexuel dont ont été victimes des journalistes de la Chaîne 4 de la télévision nationale, et qui n’a pas encore livré tous ses secrets, voila un nouveau scandale. Cette fois, c’est une affaire de corruption que l’artiste Abdelkader Oukaci, artiste kabyle, apporte à l’opinion publique. « Je me sens humilié et victime d’un abus de pouvoir. Je veux dénoncer cette hogra », a déclaré l’artiste kabyle.
« Le 24 juillet dernier lorsque, dira l’artiste, le chef du service de programmation des clips n’a pas hésité, un instant, à me demander toute honte bue, et ouvertement, un pot de vin en contrepartie de la diffusion de mon clip sur la chaîne ». Plus grave encore, révélera-t-il, « mon interlocuteur m’a clairement signifié que la programmation de mon clip était tributaire du paiement d’une rançon ».
L’artiste s’est interrogé, par ailleurs; « est-il normal qu’une chaîne de télévision publique de surcroît, émettant en tamazight,me réclame une tchipa après tout ce que j’ai donné à la chanson kabyle ? ».
Selon la même source, l’artiste s’est dit « déterminé à ne pas rester de marbre devant ce genre de comportement hors-la-loi dont l’auteur n’est autre qu’un responsable, dont la mission n’est autre que d’œuvrer à la promotion de la culture et de l’identité algériennes», a-t-il déclaré pour Algérie-express.
Pour l’artiste Abdelkader Oukaci, ce qu’il a vécu dans le siège de cette chaine « est loin de constituer un cas isolé». Il rapportera dans le menu détail l’échange vif qu’il a eu avec ce responsable qui se dit « intouchable. «Tu ne me connais pas encore, dir ma fik me dira-t-il », affirmera l’artiste.
aai/maks/agences
SIWEL 1 1616 août12