TAZMALT (SIWEL) – Hassane Dadache, jeune citoyen de Tazmalt et militant de la Kabylie libre, fait face au harcèlement de la gendarmerie algérienne pour avoir refusé de s’exprimer en langue arabe.

 

La gendarmerie algérienne continue de se comporter en force d’occupation en Kabylie. Après avoir assassiné 128 jeunes kabyles durant les événements du printemps noir, ce corps de l’armée algérienne harcèle les militants et les citoyens en les obligeant à s’exprimer, exclusivement en langue arabe.

Hassane Dadache vient d’être recruté comme agent de sécurité. Comme par hasard, la gendarmerie de Tazmalt se pointe dans l’entreprise pour mener une enquête sur les agents de sécurité. Et le premier à payer les frais de cet abus de pouvoir c’est lui, le militant de la cause kabyle.

L’officier de gendarmerie s’adresse à Hassane Dadache en arabe. En bon kabyle, ce dernier a répondu en Kabyle, c’est qui a provoqué l’ire de l’officier qui a voulu l’obliger à lui répondre en arabe sous prétexte que c’est la langue officielle et la langue du coran.

Hassane Dadache, réplique alors : « je suis musulman mais pas arabe. Je suis kabyle et fier de l’être. Je suis chez moi et je parlerai en kabyle. D’ailleurs Tamazight est langue nationale. »

L’officier de gendarmerie a proféré des menaces contre le militant kabyle, en annonçant qu’il fera tout pour le licencier de l’entreprise où il travaille.

Hassane Dadache qui fait l’objet de harcèlement judiciaire depuis plus d’une année, est fier de son attitude et il est prêt à en assumer les conséquences.

cdb,

SIWEL 101022 juil14

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