SUR LES TRACES DE NNA FADHMA ET D’OLYMPE, LA FEMME KABYLE FACE À LA JUNTE MILITAIRE ALGÉRIENNE ARABO-ISLAMISTE TERRORISTE, SENILE ET PRIMITIVE

KABYLIE (SIWEL) — Le sordide et l’instabilité politique dans ce pays appelé « Algérie » ont atteint le point de non-retour. Dans cette atmosphère de fin de règne, avec une situation politique labile, même les anciens barons du parti unique, Hamrouche, Benflis, Ghozali, Belkhadem et toute la suite des fossoyeurs de ce pays sont aux abonnés absents ou en embuscade prêts à sauter d’un clan à un autre pour se présenter le cas échéant en sauveurs. De leur côté, les partis dits d’opposition ou « démocratiques » qui donnaient une pseudo façade démocratique à la junte militaire ont jeté l’éponge.

La junte délaissée est nue, elle a perdu ce qui lui servait de feuille de vigne. Grabataire et à poil, plus personne pour lui donner un semblant de réplique politique qui entretiendrait sa pseudo démocratie et sa pseudo légitimité. La chimérique « grande Algérie » se dégonfle comme un ballon de baudruche, elle qui prétend régler les conflits régionaux quand elle n’arrive même pas à résoudre ses crises et guerres politiques internes et particulièrement le Hirak et la question Kabyle.

Abandonnée, en mal de sagesse, adepte de la méthode forte, elle tente la fuite en avant. Elle use de la ruse pour se refaire une nouvelle clientèle politique, allant des islamistes avec qui elle partage l’idéologie fasciste et terroriste arabo-islamiste jusqu’à une pléthore d’arrivistes et d’opportunistes de toute espèce où même il est fait appel à des jeunes aux dents longues que le monde découvre à la faveur de ce pseudo scrutin législatif, comble de l’ironie la junte finance même leurs campagnes électorales.

La bande de brigands illusionne d’un contrôle de la situation qui pourtant se détériore désormais de jour en jour et ce sur tous les plans. Pour ce faire, elle use de la carte du terrorisme étatique multiforme pour projeter sa propre peur sur le pays avec les arrestations de masse et les emprisonnements arbitraires. Outre les activistes du Hirak, la Kabylie est la cible tactique privilégiée.

DE LA JEUNESSE PACIFIQUE KABYLE.

Quoi de plus insultant pour cette dictature sénile effrayée que la révolte intelligente et pacifique de la jeunesse Kabyle qui lui jette à la gueule l’image de son incompétence, de sa violence et de son obscurantisme véhiculé par son idéologie terroriste arabo-islamiste.

Des jeunes Kabyles instruits, beaux et cultivés, ils s’appellent, Lwenès Hemzi, Djamal Azaïm, Sofiane Babaci, Mus Akkouche, Wissem Nasri, Talsa Boucif, Racida, Tasseda, Mira et la liste est longue, ils ont la particularité d’avoir échappé au circuit scolaire algérien connu pour être une usine de terroristes et d’intégristes pour s’engager dans la voie de la libération de la Kabylie et de l’individu écrasé par tant d’archaïsme et d’arriération arabo-islamiste. Casser le salafisme étatique.

La mixité dans la lutte pour la Liberté, filles et garçons unis, regroupés autour de l’idéal de la libération de la Kabylie, de la femme et de l’ouvrier est en soi un échec pour cette vieille junte qui finit ses jours criminels et terroristes dans le mensonge sordide, elle qui a tenté de salafiser la société Kabyle, de la diviser, de renvoyer les femmes à la maison, dusse-t-il par la violence du viol.

Dans cette « Algérie » morte le viol des femmes et leur assassinat est licite, il est protégé par la culture et la morale terroriste arabo-islamiste importées tout autant que la patate et la pisse de chameau.

Wissem Nasri, jeune ingénieure Kabyle de 23 ans est la dernière otage fille kidnappée et incarcérée par cette junte a-civilisée aux méthodes primitives. Cacher la présence et la révolte féminine est un mauvais exemple pour les femmes appelées à être soumises dans ce pays théocratique.

De vieilles crapules militaires en ont donné l’ordre, de semer la panique et le désarroi, de terroriser la Kabylie qui reste la dernière à leur résister, lui ravir ses filles. À l’instar du DAECH qui n’ose affronter les femmes au combat, ils enlèvent les femmes, ici c’est Wissem une jeune fille qui ose les affronter, à la honte s’ajoute la frayeur. Ils ont vu en elle comme en d’autres étudiantes Kabyles, Nna Fadhma N’Soumer ou Olympe de Gouges. Que les femmes Kabyles les affrontent, un symbole révolutionnaire irréversible. N’est-ce pas Mirabeau qui disait « Tant que les femmes ne s’en mêlent pas, il n’y a pas de véritable révolution ».

LA CULTURE MAK DE LA LUTTE, DE RÉSISTANCE ET DE LA RÉSILIENCE.

Face aux avancées et aux victoires politique et diplomatique du mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui a porté la question de la décolonisation de la Kabylie sur le bureau des Nations Unies, dossier aussi traité dans plusieurs cabinets présidentiels des capitales occidentales, la junte arabo-islamiste affolée tente le passage en force par le mensonge et la tyrannie daechiste.

L’opinion internationale découvre en la marionnette Tebboune non seulement un sacré menteur mais un véritable terroriste, un tyran qui veut terroriser toute les populations de ce territoire.

Le pays est dans le tombeau en attente de son ensevelissement mais toute la communication de ce qui tient lieu de son gouvernement ne porte que sur la menace mise à exécution.

La propagande de la junte parle d’une « Algérie » assiégée, encerclée, par le Maroc, par Israël à travers le Maroc, par la France qui rêverait d’un retour, par certains pays du Golf et pire par les ennemis de l’intérieur que sont les Kabyles, les Zouaffs (Zouaves) les enfants de la France avec leur mode sociétale moderne, laïc et démocrate loin des obscurantismes portés par leur idéologie arabo-islamiste terroriste.

La junte militaire terroriste arabo-islamiste algérienne aura beau mentir, signer des conventions internationales pour la protection et le respect des droits humains, pondre des articles dans sa constitution sur les respect des droits fondamentaux ou sur le respect du droit à l’autodétermination des peuples afin de figurer dans la listes de pays civilisés, éprouvés, tous ces subterfuges juridiques et constitutionnels ne sont que de l’enfumage.

Le pacifisme Kabyle est loin d’être un signe de faiblesse, il est une lame de fond, une force tranquille que la soldatesque algérienne arrogante, imbue de sa pseudo-puissance militaire, mésestime à ses dépens d’ailleurs.

La junte militaire algérienne creuse sa tombe en Kabylie, si elle la veut profonde, elle l’aura et ce sera sans fleurs ni couronnes.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 052250 JUI 21