TIZI RACHED (SIWEL) — Un jeune homme de Tizi Rached, âgé de 21 ans, a été assassiné à Taboukirt le vendredi par un repris de justice avec une arme blanche. Ce drame a plongé la ville de Tizi dans un deuils profond. C’est aujourd’hui que le défunt a été enterré. La ville Tizi Rached est paralysée par une grève générale en signe de protestation contre l’insécurité qui règne dans la région et en guise de solidarité avec la famille de la victime.

 

Suite à l'assassinat d'un jeune au village Ikharvane : Grève générale à la localité de Tizi Rached
Tous les commerces, les institutions administratives et les écoles sont fermés. Cette action de solidarité est organisée en guise de soutien à la famille du jeune assassiné à Ikharven avant-hier dans une rixe, mais aussi pour dénoncer le climat d’insécurité qui prévaut dans la région.

Le dernier crime commis à Tizi Rached a plongé la région dans la consternation. L’absence de l’État est flagrante. Les services de sécurité n’assurent jamais leur rôle primordial. Les citoyens kabyles sont livrés à eux même. Les assassinats, les enlèvements suivis de versements de fortes rançons par les parents des victimes, les braquages et les hold-up se font légion en Kabylie. L’omniprésence des services de sécurité n’a servi à rien en Kabylie. Ils n’assurent que la sécurité des commis de l’État et des biens des hauts responsables. La plèbe, quant à elle, est livrée à elle-même. Des armes, de la drogue et toute sorte de stupéfiant circulent dans toute la Kabylie.

Les gendarmes ne se soucient que des transporteurs de sable. Les services de renseignement passent leur temps à guetter le moindre mouvement des militants politiques de l’opposition et des droits de l’homme, au moment où l’insécurité atteint des proportions alarmantes.

Siwel avec Tamurt

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