SOUAMA (SIWEL) — Dans une déclaration à Siwel, un groupe de citoyens de la commune de Souama, dans la daïra de Mekla, dénoncent le maire de la localité. Ci-joint la déclaration des citoyens.

 

LE MAIRE DE SOUAMA BOUKHTOUCHE :

UN NAUFRAGEUR DE LA KABYLIE MULTIRÉCIDIVISTE

– Dans le sillage d’un Boumediène, le grand schizophrène antikabyle qui s’était assis pendant 13 ans sur les dépouilles d’Amirouche et de Haouès pour empêcher Kabyles et Chaouis d’un lieu de recueillement et de souvenir ;

– A la suite d’une Khalida Toumi, groupie jamais assouvie d’obséquiosité pour son maître, qui a voulu escamoter Yennayer en programmant un 12 janvier l’inauguration de « Alger, capitale de la culture arabe » en 2007 ;

– De concert avec un Amar Ghoul qui s’est rendu en Kabylie le jour de yennayer 2964 après avoir édicté quelques jours avant dans Ennahar, un journal arabophone raciste que la célébration de cet événement est « un grand péché haram » ;

M. BOUKHTOUCHE Mohand, maire de Souama a choisi lui aussi l’avènement de Yennayer 2964 (2014) pour tenter une fourberie dont il a le secret dans le but de détourner les citoyens de la célébration de cet événement mémoriel qui est un fondement millénaire de l’amazighité et de la kabylité en particulier.

Stratégiquement, le maire et déjà président inamovible de l’association « Isegh » dont il détient exclusivement le contrôle des fonds et des activités, a décidé de convoquer en ce 12 janvier 2014, des citoyens de son choix dans le but de créer un mystérieux « conseil consultatif communal de Souama » dont personne n’a entendu parler et dont il propose, comble d’effronterie, l’approbation d’un règlement intérieur secret concocté par ses propres soins.

La propension à la récidive de M. Bouktouche est encouragée par l’impunité dont il a toujours joui de la part de la tutelle (daïra, wilaya, ministère de l’Intérieur) pour ses innombrables frasques. Les méfaits de ce personnage sont récurrents et ont fait l’objet de maintes dénonciations publiques (tamurt, siwel) de la part de citoyens de la commune.

Présumant de cette impunité encore en vigueur, ce maire qui se veut maître de Souama se croit invincible au point où il en arrive à empêcher sa propre association Isegh de célébrer Yennayer au grand dam des citoyens qui l’ont attendu longtemps à l’instar de nombreuses autres communes et villages de Kabylie où la fête a été l’occasion de communion, de réjouissances et d’un retour aux sources salvateur.

Mais pire encore ! Non content d’avoir ligoté le conseil municipal depuis des années, il se permet de détourner le sens de la commémoration de yennayer pour se tailler sur mesure un autre levier de contrôle social par le truchement de ce « conseil consultatif communal » d’une illégalité intégrale et dont l’objet ne peut être autre que l’expression démesurée de la dérive dégénérative de ce personnage qui fait feu de tous bois pour satisfaire son propre ego et justifier obéissance et loyauté envers ses mentors dont il feint ignorer les desseins de destruction du patrimoine matériel et immatériel de la Kabylie et l’acculturation de son peuple.

Citoyens de Souama ! Allons-nous assister longtemps encore les bras croisés aux agissements de ce personnage qui n’a de cesse de déstructurer la fraternité, la solidarité et la concorde établies depuis les générations reculées au sein de notre communauté ?

Souama, le samedi 18 janvier 2014

Un groupe de citoyens

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