AT DWALA (SIWEL) — Cette contribution a été lue par M. Hachim Mohand Ouamer à l’occasion du rassemblement organisé par la confédération MAK d’At Dwala dans le cadre de la remémoration du lâche attentat dont a été victime Matoub Lounes le 09 octobre 1988.

Ci-dessous, l’intégralité du texte de cette contribution.

 

Nous tenons, aujourd’hui, samedi 10 octobre 2015, ce rassemblement, à L’appel de la confédération du MAK (Mouvement Pour l’Autodétermination de la Kabylie) d’At Douala, pour commémorer le lâche attentat dont a été victime Matoub Lounes lors des événements sanglants d’octobre 1988, par des gendarmes (toujours les mêmes) près de Michelet. C’est en distribuant des tractes, « appelant les kabyles à se solidariser avec les autres régions d’Algérie mais uniquement par une grève de 48h »…. Nous tenons aussi à cette occasion Exiger :

– une enquête sérieuse (internationale) sur son assassinat ;

– le départ des forces militaires algériennes de la Kabylie et dénoncer le terrorisme économique dirigé contre les investisseurs kabyles.

– De rassurer de nouveau les investisseurs, notamment kabyles dont Issad Rabrab, qui choisiraient de s’installer en Kabylie, de nôtre soutien indéfectibles face aux intimidations dirigées contre eux par les forces occultes et rétrogrades du régime algérien.

Ce que nous avons toujours dénoncé, vient d’être confirmer par les tenants du système algérien à l’encontre de l’homme d’affaires kabyle, Issad Rabrab, qui subit un acharnent politique, bureauctartique et maintenant judiciaire, de la part des tenants du pouvoir algérien, depuis déjà plusieurs mois, si ce n’est depuis plusieurs années : affaire ‘Lalla Khedija en 205-2007, à Agouni Gueghrane, Ouadhias.

Le crime de lèse-majesté dont est coupable le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, qui a manifesté sa volonté de créer un pôle industriel avec un impacte considérable sur le développement de la région et la création de plusieurs emplois à Cap Djinet que l’Etat algérien, toute honte bue, a rejeté la proposition, n’est rien d’autre que de vouloir investir en Kabylie. S’il avait boudé sa terre natale, la Kabylie, comme d’autre l’ont fait, Issaâd Rabrab aurait été glorifié par les serviteurs zélés du système.

Considéré comme le premier groupe agro-industriel d’Algérie et d’Afrique, Cevital compte au total plus de 14 000 travailleurs et jouit d’une crédibilité sans faille qui dépasse les frontières algériennes. Le patron de Cevital Issad Rebrab, avait dénononcé lors de son interview, le 29 septembre 2015 sur TSA : « Je ne crois pas du tout à leur discours tant que les projets industriels ne sont pas débloqués. Certains le sont depuis plus de dix ans. M. Sellal et M. Bouchouareb sont au courant. Il me semble que nos décideurs, n’ont ni la volonté politique, ni la vision, ni l’ambition pour notre pays ».

Un mandat d’arrêt aurait été lancé contre lui, l’entrepreneur le plus influent d’Algérie, Issad Rebrab, confirme en personne l’information : « On veut m’arrêter car j’ai parlé et j’ai dénoncé le blocage de mes projets par l’administration algérienne ». Et d’ajouter : « qu’un pouvoir parallèle et opaque cherche à me faire taire pour avoir dénoncé les blocages inadmissibles dont je fais l’objet » Le pouvoir Algérien, par la voix de son ministre de la communication et de son DGSN, a démenti l’information. A t-il fait marche arrière devant la gravité de cet acte d’injustice ? C’était le même cas lors de la marche du MAK du 20 avril 2014, c’est comme dans une école primaire : « c’est pas moi monsieur , c’est lui » !

Au moment où « Le régime Algérien cherche à attirer des investisseurs étrangers, en promettant des facilités », une polémique est lancée par le ministre algérien de l’industrie et des mines. Abdeslam Bouchouareb, contre Cevital et s’était transformé à l’occasion en véritable juge, prononçant les accusations et les condamnations. Des condamnations relayées en boucle par les médias publics et proches du pouvoir et de surcroît en présence de son homologue Tunisien, le 28 septembre 2015.Vouloir relancer les investissements avec ces méthodes et de surcroit en cette période de vaches maigres est un leurre.

Mon souhait est de mettre en place d’un comité de soutien au patron du groupe Cévital, Issad Rabrab.

Muhand –wamar At A3li,( état civil : Hachim), dit Dda Muh, membre du Conseil National du MAK
Kabylie, At Douala, 10 octobre 2015

SIWEL 112119 OCT 15

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