Slimane Bouhafs libre ! Communiqué de l’Anavad
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
PORTE PAROLAT

 

Le MAK et l’Anavad, à leur tête le président Ferhat Mehenni, accueillent avec une immense satisfaction la libération du Kabyle chrétien Slimane Bouhafs, incarcéré arbitrairement par le pouvoir colonial algérien depuis le 31 juillet 2016 qui l’a condamné en première instance à cinq (05) ans de prison ferme pour le motif fallacieux « d’offense au prophète » et de « prosélytisme non musulman » (sic). Sa libération a été rendue publique par sa fille ce samedi 31 mars 2018 en fin d’après-midi.

C’est suite à un appel déposé par ses avocats que sa peine a été commuée à 3 ans, il devait être libéré suite à la grâce présidentielle algérienne du 5 juillet 2017, tous les graciés ont été libérés sauf lui, une demande de liberté conditionnelle lui a été refusée !

D’aucuns ignoraient que si le pouvoir algérien s’était acharné sur ce fervent défenseur des droits de l’homme, c’est notamment pour ses titres de président de la coordination de Saint-Augustin des chrétiens en Algérie et soutien de l’autodétermination de la Kabylie.

Mas Ferhat Mehenni n’a pas raté un événement ou un discours pour rappeler l’incarcération de son ami Slimane Bouhafs, pour le rassurer, lui et sa famille du soutien total et sans condition du MAK et de l’Anavad. Sa libération est le fruit de la pression continue exercée par le mouvement indépendantiste kabyle sur le pouvoir colonial algérien. Le MAK et l’Anavad restent mobilisés aux cotés de tous les militants indépendantistes Kabyles.

Enfin, Mas Bouhafs rentrera aujourd’hui chez lui et retrouvera sa famille et les siens. Le MAK et l’Anavad souhaite un bon retour à Mas Slimane Bouhafs parmi les siens. Nous le remercions d’être resté digne malgré les intimidations, les harcèlements, subis dans les geôles coloniales.

Rappelons que trois autres Kabyles innocents croupissent encore dans les geôles algériennes à cause de leur droit à la liberté d’expression, il s’agit de l’homme de théâtre Massinissa Ben Alioua, du bloggeur Merzoug Touati et du poète Samir Mokrani. Un appel à un rassemblement le 03 avril prochain devant le tribunal de Tizi-Ouzou a été émis pour exiger leur libération.

Exil, le 31/03/2018

Masa Sakina At Sliman
Porte-parole
Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad)

SIWEL 312000 MAR 18