TIZI-WEZZU (SIWEL) — C’est sous la houlette de Bouaziz Aït-Chebib et Said Laimechi que les militants activant sous le tutorat du Conseil Régional MAK Tizi-Ouzou – Boumerdès se sont réunis hier à Tizi-Ouzou à l’effet de discuter et de débattre des voies et moyens à mobiliser pour la préparation du pré-congrès, prévu pour la date du vendredi, 04 décembre de l’année en cours à Aït-Zellal, Yennayer et enfin les perspectives.

Cette réunion a été dédiée au militant du MAK et journaliste, Yacine Omar, mort dans des circonstances non encore élucidées.

 

Concernant le premier point, il a été retenu le principe que chaque participant à ce rendez-vous de décembre soit tenu de remettre le jour « J » ses propres suggestions quant à la nouvelle dynamique que le MAK sera appelé à enclencher à partir du prochain congrès prévu, rappelons-le, le 5 février 2016. Il va sans dire aussi que les rapports devant émailler le prochain congrès seront remis par leurs rédacteurs respectifs lors de la tenue du pré-congrès aux membres de la commission de préparation du congrès.

La deuxième décision arrêtée lors de la réunion d’hier a trait à l’organisation de Yennayer. Une série de meetings sera organisée dans le cadre de la sensibilisation et de la conscientisation des citoyennes et citoyens afin de réussir une marche historique le 12 janvier 2016 .

Le troisième point discuté – le premier d’ailleurs à être exposé – porte naturellement sur la personnalité et le rôle de Ferhat Mehenni dans la lutte de la Kabylie pour son autodétermination. Il faut reconnaître aussi que la dernière pique d’Ahmed Ouyahia à l’endroit du Président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) a apporté de l’eau au moulin des participants à cette réunion d’hier à Tizi-Ouzou.

Tout d’abord, il y a lieu de signaler qu’après étude et analyse de l’attaque d’Ahmed Ouyahia à l’endroit de Ferhat Mehenni, la famille militante et patriotique du MAK l’a interprétée comme un signe de grande panique d’Alger suite au lever du drapeau kabyle devant le siège de l’ONU (New York). En deuxième lieu, cette occasion sera saisie par l’assistance pour décortiquer la personnalité d’Ahmed Ouyahia. A vrai dire, le chef de cabinet de la présidence de la république algérienne et non moins secrétaire général par intérim du Rassemblement National Démocratique (RND) a été psychanalysé par les participants à cette réunion.

C’est Bouaziz Aït-Chebib qui interviendra le premier sur ce chapitre psychanalytique. Et pour mieux indiquer « la tare » de l’homme aux « sales besognes », le Président du MAK le mettra sur la balance avec Ferhat Mehenni. « Tout d’abord, indiquera le n° un du MAK, Ferhat Mehenni est un digne fils de Martyr alors qu’Ahmed Ouyahia a été renié par sa propre famille de sang ».

A partir de là, Il prononcera une longue et terrible diatribe à l’endroit de l’homme qui a commis la maladresse de lancer une pique à l’endroit de celui qui est reconnu à présent comme une personnalité mondiale (Ferhat Mehenni ndlr). En effet, Bouaziz Aït-Chebib désignera Ahmed Ouyahia comme « un laquais et un lige de bas étage » au service du pouvoir algérien et étant aussi « un carriériste jusqu’à la moelle, il roule dans la boue pour que le clan présidentiel ne lui fasse pas subir une chute semblable à celle de ceux qu’il a crus un temps être les véritables décideurs de l’Algérie ».

D’autres interventions suivront celle de Bouaziz Aït-Chebib et toutes seront avantageuses pour Ferhat Mehenni et fort désavantageuses pour Ahmed Ouyahia. Hocine Azem, Secrétaire National aux relations Extérieures du MAK ira jusqu’à réactiver l’information du passé pour enfoncer Ahmed Ouyahia. En effet, Hocine Azem, qui maîtrise parfaitement les notions du droit international, indiquera que « logiquement, Ahmed Ouyahia doit se retrouver devant les juges pour crimes contre l’humanité dans la mesure où il était ministre de la justice au moment où l’on assassinait nos jeunes sans pour autant essayer de lever le petit doigt ou même dénoncer le massacre ». Le Secrétaire aux Relations Extérieures du MAK a démonté que par ses fonctions de ministre algérien de la justice, si Ahmed Ouyahia n’était pas directement commanditaire du massacre des jeunes Kabyles en 2001, il en était en revanche complice.

Après avoir réduit à « néant » le chef de cabinet de la présidence de la république algérienne, les intervenant ont, l’un après l’autre, abordé la question portant sur les futures élections relative à la présidence du GPK et au même temps réitéré la grande dimension de Ferhat Mehenni et son rôle prépondérant dans la grande avancée du combat du peuple kabyle en sa qualité justement de président du GPK. C’est justement dans ce contexte, que les participants à cette réunion ont voté à l’unanimité absolue la décision de lancer un appel « avec insistance » à l’endroit de Ferhat Mehenni pour postuler pour un autre mandat pour la présidence du GPK. Cependant, les militants ont déclaré être favorables aux autres éventuelles candidatures devant s’aligner à côté de celle de l’actuel Président.

Notons enfin, que le conseil régional Tizi-Wezzu-Boumerdes dénonce le terrorisme économique dirigé contre le pays Kabyle et réitère son soutien à l’investisseur Issad Rabrab , qui subit les affres de l’Algérie colonial du fait de sa qualité de créateur de richesses et d’emplois en Kabylie.

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine,

SIWEL 181022 OCT 15

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