TIZI-WEZZU (SIWEL) — La répression sauvage dont ils étaient victimes, hier, les militants du MAK et des citoyens kabyles a fait réagir le représentant de l’Etat criminel algérien à Tizi-Wezzu, le wali.

 

Dans un communiqué faisant état de tract où l’antikabylisme le dispute au mensonge et à la manipulation, le wali de Tizi-Wezzu indique, toute honte bue, que « la supposée interdiction ne pouvait être le fait des autorités de la wilaya qui ont la profonde conviction que les revendications liées à l’histoire, au patrimoine, à la culture, à l’identité nationale et à la langue amazigh doivent être soutenues et accompagnées ». Jusque-là, le wali, tapis dans l’ombre d’un pouvoir criminel est resté dans son bureau quadrillé par des policiers n’en a pas vu de répression ou d’interdiction, pourtant le wali de Tizi-Wezzu n’est ni myope ni aveugle. Quel bonimenteur !

Plus loin, il ajoute à qui veut le croire que « le musellement de l’expression de telles revendications légitimes relève d’une autre époque, une époque révolue. « Poussant un peu le bouchon trop loin, Abdelkader Bouazgui qui s’est illustré par un bilan plus que négatif à Batna et ramené à Tizi-Wezzu pour enfoncer davantage la région dans la misère, précise que pour « la marche qui était prévue le dimanche 20 avril 2014, à l’occasion de la célébration du Printemps berbère, les services de l’Etat chargés de l’ordre et soucieux de la sécurité du citoyen avaient arrêté un dispositif destiné à encadrer et à accompagner les marcheurs sur le parcours à emprunter ».

« Malheureusement, ajoute-t-il sans honte que plusieurs itinéraires et points de ralliement ont été différemment proposés par des groupes de marcheurs qui n’ont pas pu s’entendre sur le choix du parcours à suivre ». En accusant que ce sont les dissensions entre marcheurs qui ont provoqué hélas la confusion et ont excité les esprits. « Certaines personnes, mues probablement par des intentions inavouées, ont eu des comportements intempestifs, allant jusqu’à jeter des pierres sur des agents de l’ordre public qui avaient la seule mission d’encadrer la marche, de la sécuriser et non de l’empêcher », ajoute le communiqué qui tente de jeter l’opprobre sur la victime en épargnant l’agresseur.

Les services de wilayas ont émis le souhait de voir les festivités se dérouler dans la sérénité mais ils ont oublié de souligner que ce sont les agents de police de l’Etat colonial qu’ils représentent en Kabylie qui est le seul et l’unique responsable de la répression, des incidents et des blessés. L’on se souvient qu’après l’assassinat de Guermah Massinissa, Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur l’a qualifié de voyou.

aai
SIWEL 21 1518 AVR 14

Laisser un commentaire