RAPATRIEMENT DE LA DÉPOUILLE DE JUGURTA LOUERGUIOUI : LES SERVICES ALGÉRIENS CONTINUENT LEUR CHANTAGE ET MANIPULATION ENVERS SA FAMILLE

PARIS (SIWEL) – Plus de six semaines après sa mort suspecte, la dépouille de Jugurta Louerguioui (Frawsen) se retrouve dans une morgue en région parisienne suite au blocage de son rapatriement. Pourtant, le 3 janvier dernier, la levée du corps en présence de membres de sa famille et de nombreux militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie dont il faisait partie, devait être suivi de son transfert en Kabylie où Frawsen devait reposer enfin auprès de son père. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu puisque les autorités algériennes n’auraient pas délivré le document autorisant le transfert de sa dépouille. Depuis, silence radio !

Mais nous apprenons, sans surprise que des pressions se sont exercées et continuent de s’exercer sur la famille Louerguioui afin de de les pousser à incriminer et accabler le MAK et en contrepartie délivrer le document qui bloque !

Il est utile de rappeler que c’est bel et bien le régime algérien, avec sa politique répressive et la classification de Jugurta Louerguioui sur le Journal Officiel algérien comme terroriste, qui l’a poussé à risquer sa vie par la traversée de la méditerranée dans une embarcation de fortune pour fuir les foudres de guerre du régime algérien qui l’avait d’ailleurs arrêté et violenté à maintes reprises.

Il avait fini par obtenir le statut de réfugié en France, avec le soutien du président de l’Anavad, quelques semaines avant qu’il soit retrouvé mort dans la Seine.

Rappelons que l’enquête sur les conditions de sa mort est toujours en cours et que les résultats de l’autopsie de son corps ne seront disponibles qu’une fois que la totalité des résultats sera connue.

Le MAK et l’Anavad alertent par avance l’opinion publique contre toute manipulation ou chantage sur des membres de sa famille en contrepartie de la délivrance du sésame du rapatriement de la dépouille.

45 jours déjà, sans sépulture sont en eux-mêmes une torture post-mortem.

L’enquête diligentée par les services de police et le parquet révèlera, nous le souhaitons, les conditions dans lesquelles le militant du MAK, Frawsen, a perdu la vie.

Qu’il puisse reposer enfin en Paix !

Aksel Améziane

Porte-parole de la Présidence de l’Anavad

Le 17-01-2023